Activisme

Khondiogne : les populations dénoncent l’exploitation abusive dont ils font objet et menacent

Birama Ndiaye Khondiogne
Birama Ndiaye

Le collectif des habitants de khondiogne de la commune Tattaguine département de Fatick  est monté au créneau pour dénoncer l’exploitation inégale de l’EDR, une société privée qui fournit de l’électricité dans cette zone. En effet, les populations  de cette localité subissent une arnaque  déguisée de la part cette entreprise concessionnaire d’électricité.

Par ailleurs  l’accès  à l’électricité est fait  par le biais d’un code de rechargement dont le coût est élevé. Et que souvent le courant n’est pas régulier à cause de coupures récurrentes. Vu que le seul souci de cette entreprise est que leur compte soit bien  alimenté au lieu de voir si les clients sont approvisionnés.

Selon le coordinateur du collectif M. Birama Ndiaye demande « l’état  de statuer sur la situation qui prévaut à défaut de les relier au réseau de la senelec car ils ne peuvent pas concevoir que les populations de khondiogne payent plus chers l’électricité que ceux de la région de Dakar ».

Néanmoins l’accès à l’eau potable est un véritable calvaire car toutes concessions n’ont pas encore reçu le branchement de la société exploiteuse du projet NOTTO – NDIOSMONE – PALMARIN, qui tarde toujours à l’heure où on parle de Sénégal émergent.

Le coût est à 250 mille francs  pour être abonner. Si on sait que le revenu de ces derniers  est  limité. Il ya des localités n’ont pas en droit au liquide précieux :

« on nous demande le branchement pour dix mètres 75 mille frs. Il y a quelqu’un qui a dit ici qu’on lui a facturé les 60 m qui le séparent de la conduite d’eau à 250 mille frs. Mais c’est inadmissible et comment un pauvre paysan peut honorer à cette somme et actuellement les puits se tarissent du jour au lendemain. D’ailleurs c’est hors de question qu’on boivent l’eau des puits dans le Sénégal pour tous » s’offusque le coordonnateur du collectif.

L’éducation n’en parlons même pas, les habitants de khondiogne se l’a cotise  pour avoir un lycée  à deux salles sans toitures.

« nous demandons à l’état de nous construire un CEM. Celui le plus proche est distant de 03 km. Les pauvres populations se sont cotisés 1000 frs homme et 500 frs femmes d’autres ont vendu des sacs de foin pour qu’on puisse construire deux salles de classe qui peinent à être toitures ici à khondiogne dans le département de Fatick. Comment peut-on avoir des résultats scolaires probant Nous interpellons l’état au moment où  il est entrain de réfectionner et de construire des CEM dans la capitale à Dakar, il y a des gens qui en ont besoin » a laissé entendre le journaliste et natif de la zone Birama Ndiaye.

Tété Diatta / khiréna.com

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