Média

Infox sur son réseau : Facebook ajoute le Sénégal sur sa liste des pays couverts par son programme de vérification des informations

Facebook
Aida Ndiaye, responsable des Politiques publiques de Facebook en Afrique francophone

Facebook en a marre des infox (fausses informations ),  qui pullulent sur sa plateforme au Sénégal, le réseau social va, en effet, faire entrer le Sénégal sur la liste des pays visés par son programme de vérification des informations de Facebook. L’information vient d’être rendue publique par le bureau Afrique francophone du réseau social basé à Menlo Park en Californie, aux Etats-Unis.

Suite au lancement du Programmes de vérification des faits ou Fact Checking au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud, Facebook a annoncé hier l’introduction de la vérification d’information par des organisations tierces (Third Party Fact Checking en anglais), au Sénégal. Cet outil, selon les explication de la société américaine créée en 2004 par Mark Zuckerberg, permettra une évaluation de l’authenticité des actualités afin de lutter contre la propagation des infox, tout en améliorant la qualité du contenu accessible aux utilisateurs à travers la plateforme.

Ce programme est lancé il y a quelques semaines en collaboration avec deux partenaires à savoir Africa Check, la première organisation de fact-checking indépendante en Afrique et l’Agence France presse (Afp). « Africa Check et Afp appartiennent à un groupe d’organisations qui disposent d’une expertise conséquente dans la vérification des faits, et qui sont certifiées par le réseau international de fact-checking Poynter », explique la société américaine à ce propos.

Selon la responsable des Politiques publiques de Facebook en Afrique francophone, la lutte contre la propagation de fausses informations sur notre plateforme est d’une importance capitale et nous sommes fermement décidés à prendre les choses en main. « Nous sommes convaincus que la détection et l’élimination des fausses informations permettra de réduire jusqu’à 80% de la portée d’un article, contribuant ainsi à freiner sa propagation.», assure Aida Ndiaye.

À titre de rappel, Facebook fait souvent l’objet d’attaque de cybercriminels. Au mois de mars dernier, une société britannique est accusée d’avoir aspiré les données personnelles de 50 millions d’utilisateurs de Facebook pour appuyer la campagne de Donald Trump via un quizz sur Facebook.

Plus récemment, mais toujours aux États Unis, dimanche dernier, à quelques heures des élections de mi-mandat, Facebook a annoncé avoir bloqué 30 comptes sur son réseau et 85 sur Instagram. Ces comptes sont soupçonnés d’être liés à des entités étrangères. « Dans le cadre de nos efforts pour empêcher les ingérences sur Facebook pendant les élections, nous sommes en contact régulier avec les autorités chargées de l’application de la loi, avec des experts extérieurs et avec d’autres compagnies à travers le monde », a indiqué Facebook dans un communiqué.

 

 

Top 10 de l'info

Haut