Vaccination: à Kaolack, les résultats ont pâti des rumeurs (médecin)
Les rumeurs et autres informations non-fondées sur les risques liés aux vaccins ont été à l’origine du faible niveau des résultats pour certains types de vaccins à Kaolack (centre), a souligné mercredi un responsable de la région médicale.
‘’Les rumeurs véhiculées ont été à l’origine de la non atteinte des résultats pour certains types de vaccins’’, a notamment déploré le docteur Bassirou Ndir, médecin du Bureau régional de l’immunisation et de la surveillance épidémiologique de Kaolack.
S’adressant à des journalistes à l’issue d’un comité régional de développement consacré au sujet, des résultats de 50 % ont été obtenus sur certains types de vaccins sur un objectif initial de 90 % des cibles.
Sur trois vaccins principalement, les résultats n’ont pas dépassé 50 % des objectifs, a rappelé le médecin en citant notamment les vaccins contre l’hépatite, la rougeole, et le cancer du col de l’utérus.
‘’Le vaccin de l’hépatite est pris moins de 24 h après l’accouchement et avec un taux d’accouchement hors des structures encore élevé, il est difficile d’atteindre les objectifs’’, a expliqué le docteur Ndir.
Il a insisté sur le fait que pour la rougeole, beaucoup de femmes ignorent qu’elles devraient prendre un nouveau vaccin seize mois aprés l’accouchement, contrairement à l’ancienne méthode pour laquelle elles s’en limitaient à celui du neuviéme mois.
‘’Le climat ayant prévalu en 2018 à l’introduction du vaccin du cancer du col de l’utérus a impacté les résultats. Ce vaccin administré aux filles âgées de 9 ans a des effets secondaires modérés’’, a fait saloir le docteur Ndir en rappelant que les réactions allergiques graves sont extrêmement rares pour les vaccins’’.
Dr Ndir d’un autres côté préconisé une collaboration avec ‘’inspection d’académie dans le but de booster les résultats du vaccin administré à des élèves ou à des pensionnaires de daara (école coranique).