Sécurité à Kaolack : les pertinentes propositions de Babacar Sow, candidat à la mairie de Kaolack
Pour la sécurité à Kaolack, je propose …
La sécurité publique est un droit fondamental, c’est d’abord évidemment le rôle de la police nationale et de la justice, mais les acteurs locaux ont aussi un rôle à jouer. Une nouvelle stratégie de sécurité et de prévention de la délinquance doit être élaborée pour au final produire un document porteur de solutions concrètes et pragmatiques.
La nouvelle stratégie de sécurité et de prévention de la délinquance doit fixer les grands objectifs mais aussi les moyens d’atteindre ces objectifs. Elle doit être validée et signée par la Ville et ses partenaires en matière de sécurité (la sous-préfecture, le parquet, le conseil départemental et l’Inspection Académique de l’Education Nationale), elle doit formaliser un certain nombre d’actions nouvelles et d’autres déjà engagées.
Informer et associer les habitants.
Les habitants peuvent être des relais pour les institutions. Les moyens de faciliter la remontée d’informations mais aussi assurer le suivi de ces observations seront créés.
Le point écoute tranquillité publique
Un Point Ecoute Tranquillité Publique avec notamment une adresse mail, sera mis en place et un numéro de téléphone . Une réponse systématique à toutes les demandes et sollicitations sera faites auprès de ce service. Un guichet unique doit être également organisé du lundi au vendredi.
Le réseau de Citoyens Relais.
Il sera constitué d’habitants volontaires qui auront pour but de transmettre les informations auprès des habitants de leurs quartiers et recenser les difficultés rencontrées, que ce soit de l’insécurité pure ou des incivilités.
L’observatoire local de la sécurité.
Cet observatoire doit être créé et activé. Celui-ci permettra de disposer de statistiques et d’informations plus précises sur les nécessités et les besoins. Les actions en matière de sécurité et de tranquillité publique pourront être orientées grâce à ces données.
La participation du Conseil citoyen.
Le Conseil citoyen est une instance participative qui traite des questions de politique de la ville avec des représentants élus de chaque quartier. Ce conseil doit être à chaque fois consulté sur les questions de sécurité.
Le Schéma local de tranquillité publique.
Lutter contre l’insécurité passe notamment par la lutte contre tout ce qui nuit à la qualité de vie des habitants et à la tranquillité publique. Le premier moyen de lutter contre les actes d’incivilités et de dégradations est de renforcer la présence humaine sur le terrain.
Une méthode de résolution des problèmes novatrice.
Pour résoudre ces problèmes du quotidien, il faut agir avec méthode. D’abord une logique de diagnostic et d’évaluation des problèmes notamment ceux remontés par les habitants. Un plan d’action concerté entre les différents acteurs doit être défini pour coordonner l’action. Enfin, une phase de restitution permettra de rendre compte aux habitants de l’avancée du travail.
La présence policière accrue.
Pour dissuader les incivilités et les dégradations, une présence accrue des forces de police sur toute la vie est la méthode la plus efficace. Cela passera notamment par une meilleure coordination des agents de police nationale et municipale pour intervenir sur des secteurs différents et ainsi avoir un rayonnement plus grand.
La vidéoprotection:
Le système de vidéoprotection déjà installé sur la ville de Dakar joue également un rôle de dissuasion. Une réflexion doit être menée pour l’installer sur les quartiers en fonction des différents diagnostics.
La présence des médiateurs sociaux.
Le travail des médiateurs civils consistera à tisser des liens avec les habitants pour faciliter le dialogue et apaiser les tensions. Avec la suppression en vue des agents de sécurité de proximité ( ASP ), ce lien sera bénéfique. L’augmentation de leur présence auprès des habitants est donc essentielle.
Prévention de la délinquance des jeunes.
La prévention spécialisée est un outil majeur pour lutter contre la délinquance. Pour cela, le travail des éducateurs spécialisés en partenariat avec les services de l’Education Nationale sera indispensable. Ceux-ci relaient trois types de cas. D’abord les absentéistes, les éducateurs spécialisés seront alors chargés de faire le lien avec la famille pour remédier à la situation. La deuxième catégorie est celle des exclus temporaires. Pour éviter qu’ils soient livrés à eux-mêmes pendant leur exclusion, les établissements scolaires les orientent vers une plate-forme d’accueil au sein de laquelle un travail sera mené auprès d’eux pour leur faire comprendre les grands principes de l’autorité, de la sanction et travailler sur le retour à l’établissement, etc. Enfin, les polyexclus et décrocheurs qui sont sur le point de quitter le système scolaire avec d’importants risques de tomber dans la délinquance : pour ces jeunes un accompagnement personnalisé par les éducateurs spécialisés doit être mené pour éviter le basculement dans la délinquance.
Une « gouvernance » coordonnée.
La coordination de la politique de sécurité et de prévention de la délinquance doit être réorganisée, avec des groupes thématiques sur des problèmes précis et la mise en place de réunions fréquentes réunissant tous les principaux acteurs capables de résoudre les problèmes de sécurité dans la ville.Cela vient bien sûr en complément d’un grand nombre d’actions et de dispositifs déjà mis en place tels que l’aménagement urbain et la vidéoprotection.
Babacar Sow,candidat à la mairie.