Italie : le Coronavirus a tué 4032 personnes dont 627 morts ces dernières 24 heures
L’Italie détient le record mondial de décès liés au coronavirus. Elle a enregistré aujourd’hui le pire total de décès en une journée avec 627 morts. La barre symbolique des 4000 morts a été dépassée. Plusieurs facteurs expliquent pourquoi le bilan est aussi dramatique
La pandémie de coronavirus a tué 627 personnes en Italie sur les dernières 24 heures, un nouveau record qui porte le bilan total au-delà des 4000 morts dans la péninsule, pays le plus touché au monde, a annoncé la protection civile vendredi.
#COVID2019 – URGENT : aujourd’hui, l’#Italie déplore 5 986 nouveaux cas et 627 décès supplémentaires, portant le bilan total provisoire à 47 021 cas et 4 032 morts.
Il s’agit des pires chiffres depuis le début de l’épidémie.#SARSCoV2 pic.twitter.com/pZ60SVvYqO
— Clément Castelin (@du_centaure) March 20, 2020
C’est encore la région de Milan, la Lombardie, où les hôpitaux sont débordés, qui paye le plus lourd tribut, avec 381 décès supplémentaires (2549 au total).
Dans le pays, ce sont près de 6000 cas supplémentaires qui ont été détectés, là encore un chiffre jamais atteint jusqu’à présent.
Variable sans réel fondement scientifique, le fait que l’Italie ait été frappée très tôt par la pandémie (juste après la Chine) est toutefois pris en compte par les experts.
« Quand on me demande pourquoi l’Italie, je réponds qu’il n’y a pas de raison particulière », a déclaré le professeur Yascha Mounk de l’université américaine Johns Hopkins sur la chaîne canadienne CBC. « La seule différence est que la contagion y est arrivée une dizaine de jours plus tôt qu’en Allemagne, aux États-Unis, au Canada et si ces pays ne réagissent pas rapidement et de manière décisive, ils deviendront ce que l’Italie est aujourd’hui », assure-t-il.
Certains experts considèrent aussi que le pays a été pris « par surprise », sans avoir le temps de se préparer, contrairement à ses voisins. Les services hospitaliers se sont donc vite retrouvés saturés et les médecins ont dû se mettre à choisir qui soigner, comme en ont témoigné dans les médias plusieurs d’entre eux en Lombardie.