Afrique

Droits humains en Afrique en 2019 : Amnesty International toujours préoccupée par le « cas » Sénégal

Manifestation LES DROITS HUMAINS EN AFRIQUE RÉTROSPECTIVE 2019 Amnesty International
une manifestation en Afrique (Ph : Amnesty International)

Alors qu’approchait l’échéance fixée au niveau régional concernant l’engagement politique de « faire taire les armes » avant 2020, des confits armés insolubles se poursuivaient, et de nouvelles formes de violence commises par des acteurs non étatiques ont engendré des tueries, des actes de torture, des enlèvements, des violences sexuelles et des déplacements massifs, y compris des crimes de droit international, dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.

Au Sénégal, Amnesty International rappelle qu’au moins 11 personnes ont été arrêtées en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, réelle ou présumée. Neuf d’entre elles ont été condamnées à des peines allant de six mois à cinq ans d’emprisonnement. En Ouganda, la police a arrêté 16 militants LGBTI en octobre et les a contraints à subir un examen anal. En Tanzanie, six centres de santé qui menaient des activités en faveur des droits des personnes LGBTI ont été fermés, et certains d’entre eux ont été accusés de « promouvoir des actes contraires à l’éthique ».

Au niveau continental, le rapport évoque des confits interminables continuaient de sévir en République centrafricaine, en République démocratique du Congo (RDC), au Soudan et au Soudan du Sud, avec des attaques ciblées ou aveugles contre les populations civiles. Au Cameroun, au Mali, au Nigeria, en Somalie et dans d’autres pays encore, des groupes armés se sont livrés à des exactions, des homicides et des enlèvements notamment, et ont provoqué des déplacements massifs de populations. Les forces de sécurité ont souvent réagi en perpétrant de graves violations des droits humains, telles que des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées et des actes de torture.

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