Liste des 23 Lions : Santy Ngom, le zappé de trop pour Aliou Cissé
©Klinfos.com-Vendredi 18 Mai 2018 – Beaucoup serait prêt a miser sur sa convocation, mais Aliou Cissé en a décidé autrement. Santy Ngom est incontestablement l’un des grands absents de la liste des 23 retenus pour le Mondial 2018.
Santy Ngom
Pour expliquer l’absence du néo lion de la liste des 23 Lions devant participer au Mondial 2018, le sélectionneur national parle de son faible temps de jeu pour expliquer son absence. Un choix incompréhensible.
Santy Ngom était pourtant devenu la nouvelle coqueluche du public sénégalais. Pour avoir réussi son baptême du feu face à l’Ouzbekistan, la pépite nantaise s’était quasiment offert une place en Russie.
Mais, un mois plus tard, la donne semble changée. Sur sa liste, Aliou Cissé snobe le prometteur Santy qui paie son manque de temps de jeu en club. Avec seulement 12 matchs pour 4 titularisations, son temps de jeu est faible. Il est très peu sollicité dans son club de Nantes en cette fin de saison.
«C’est difficile, mais je dois faire des choix. Santy est un jeune joueur que j’ai amené dans la Tanière. À l’époque, tout le monde se demandait qui c’était. Mais aujourd’hui, comparé aux Sadio Mané, Ismaila Sarr ou Mbaye Niang, c’est un garçon qui est en retard. Il joue peu dans son club. Cependant, je reste persuadé que c’est une valeur sûre», a déclaré le sélectionneur national.
C’est tellement bizarre qu’il n’ait pas appelé Santy Ngom
— Mathiamry (@Estifouleur) 18 mai 2018
En tout cas l’absence du sociétaire du Fc Nantes en ligue 1 française n’a pas plu à beaucoup de Sénégalais qui l’ont manifesté à travers la toile et même dans la presse classique.
« Il peine à convaincre et incompréhension est le terme qui revient le plus souvent dans les commentaires des Sénégalais. Les arguments du coach qui brandit la thèse de la non-compétitivité du Nantais ne tiennent pas. Combien de fois s’est-il appuyé sur des joueurs qui ne jouaient pas en club ? », se demande le journaliste Mansour Smab.
Poursuivant, le confrère du quotidien « Les Echos » ajoute que « l’illustration parfaite est Mame Biram Diouf, qui était relégué au second plan par son ancien coach Mark Hugues. Et, pourtant, Cissé s’était accroché à lui, contre vents et marées, durant les éliminatoires de la Can 2017 »
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