Au marché Guédj de Kaolack, le « Ndéweneul » Korité avant l’heure des vendeurs de tissus
©Klinfos.com-Dimanche 10 Juin 2018 – À l’approche de la fête de la Korité, le marché Guédj de kaolack est inondé de tissus. Le « wantére » comme on l’appelle communément est aussi une bonne occasion pour les chef de familles de satisfaire leurs progénitures. Reportage.
Plus que quelques jours avant la célébration de la fête de la korité. Mais déjà, le marché de Guédj de Kaolack refuse du monde mais aussi de coupons de tissus de tous genres et pour toutes les bourses.
Des petits groupes de personnes par ci et par là, des animations rythmées et mélangées à cause des différentes voix et musiques, l’ambiance de ce marché d’habitude animé s’est fortement intensifiée en ces période près-fête.
L’objectif est clair: attiré le maximum de clients. Pour se faire, rien de mieux que des personnes aux verbes faciles et à la facilité de création d’animation sans commune mesure.
L’un d’eux nous explique : « Ce n’est pas facile surtout en période de ramadan mais Dieu merci. Nous sommes des jeunes venus depuis la région de Diourbel juste pour travailler et gagner honnêtement notre vie ».
« Le prix, comme toujours, est en rapport avec la qualité recherchée par le client. Il va de soi que le tissu dont le mètre coute 100f ne peut pas être de la même qualité que celui qui vaut 2500f « , dit-il, notant que cette année la tendance c’est le brodé coton ou Autriche dont le mètre coûte 1500f. »
Venue faire le marché à l’image des centaines de mères de familles de la ville, Houléye sylla, une jeune dame habillée en tenue traditionnelle, l’air très en forme nous confie que les prix sont les meilleurs à travers la ville.
« Il y en à gogo vraiment de toutes sortes des tules brodé , des soies, des dentelle voiles et autres) et de toutes les couleurs. Comme vous le voyez : vert, jaune, rouge, bleu, noir, blanc, chameau, gris, orange) et de prix sont vraiment imbattables », se réjouit la jeune femme, cure-dent dans la bouche.
Dans cette ambiance bon enfant, nous nous dirigeons vers le coin des tailleurs. Là, Pape Hanne, un jeune tailleur établi dans le marché explique comment le fait a complètement facilité leur travail.
« C’est du jamais vu. Je veux dire que nous n’avons plus besoin de voyager de Kaolack à Dakar juste pour l’achat de nouveau arrivage de tissus. Cerise sur le gâteau, les prix sont presque les mêmes », magnifie le jeune styliste qui note que si certains trouvent que leurs prix sont encore élevés, c’est à cause de l’électricité qui coute chère. « L’état doit revoir à la baisse le coût de l’électricité pour nous faciliter les choses ».
Par Amy Camara
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