Moussa Fall, au delà du politique, un magnanime accompli
» La quintessence de vos actes ne se trouvent point dans leur quantité mais dans leur régularité » dixit un célèbre poète arabe. Cette assertion sied bien au leader de l’alliance pour la promotion du développement local ( APRODEL ), Moussa Fall, qui durant ce mois de Ramadan a encore montré son attachement et son dévouement aux populations de Kaolack avec sa présence physique et son soutien financier à toutes les conférences religieuses de la cité du MBossé.
Nous parlons ici de dizaines de manifestations à raison de deux voire de trois, organisées quotidiennement par les différents groupements de femmes, d’associations de quartier, de corporations ( commerçants – communicateurs traditionnels…).
La peine physique fut rude pour quelqu’un qui devait rallier constamment Dakar pour les besoins de son travail. Mais l’engagement fut à la hauteur du sacerdoce qui est de : promouvoir le développement local dans toute la zone du Saloum.
Pourtant l’homme Moussa Fall est un fonctionnaire de l’État sénégalais, un jeune politique qui, à part son poste de conseiller municipal de la coalition Benno Bok Yakaar au sein de la mairie de Kaolack, n’a jamais connu un autre poste électif ou nominatif. Les ressources mensuelles d’un fonctionnaire comme budget politique, il faut avoir la témérité du président de l’APRODEL pour le faire et le renouveler dans le temps et l’espace.
Ceux qui ont entamé des élans de politiques de développement social foisonnent à Kaolack mais beaucoup ont baissé les bras ou jeté les armes en cours de route car le Saloum a ses dures réalités que seules les braves peuvent surmonter. Mais, il serait utopique pour le leader de l’APRODEL de croire qu’il a fait le plus difficile du chemin, car des obstacles vont encore réapparaître.
Ceux qui ont choisi de faire de la politique leur sinécure ou leur gagne-pain ne se lasseront jamais de mettre des bâtons dans les roues de tout jeune politique qui voudrait redorer le blason de Kaolack.
Ceux qui transhument de prairies en prairies se livreront encore à leur jeu favori autrement dit » le divide and rule » au détriment des populations. Au final, ces mots ne sont nullement un hymne composé par un laudateur intéressé, ils ne sont pas un satisfecit destiné à auréoler un homme qui a fini d’accomplir sa mission.
Ces mots sont un viatique, un témoignage pour une jeunesse qui a choisi de sacrifier ses avoirs financiers et matériels pour le seul rayonnement de Kaolack, une jeunesse engagée appelée APRODEL avec à sa tête M. Moussa Fall.
Par Babacar Touré