Kaolack

Recrudescence des accidents de la circulation : les Kaolackois s’expriment… inquiétude, dénonciation et proposition de solutions au menu

Kaolack Marché
Une rue à Kaolack

©Klinfos.com-Jeudi 02 Aout 2018 – La recrudescence des accidents de la circulation, un phénomène qui hante le sommeil des kaolackois. Les causes de cette situation sont multiples selon les kaolackois rencontrés par KLINFOS.COM

« Ce qui provoque les accidents c’est ça peut être de plusieurs manières. Ça peut être l’état des routes,les visites techniques des voitures,ça peut être aussi le comportement des jeunes sur les routes comme les conducteurs de moto Jakarta. Un moto ne doit pas faire du transport en commun. En plus on octroie des permis à des jeunes qui n’ont pas l’âge de conduire  » soutient Racine Sy chauffeur à la gare routière Nioro.

Abordant dans le même sens, Matar Dia conducteur de moto Jakarta pointe d’un doigt accusateur aux conducteurs de taxi: « Les taximan se comportent très mal avec les Jakartamen. Les conducteurs de moto n’ont pas de problème mais c’est eux (les taximan) qui passent tous leurs temps à nous insulter et nous aussi,on riposte. Ça c’est pas du tout normal ».

Contrairement à prédécesseurs, Mamadou Ndour habitant au quartier Sara impute la responsabilité aux usagers : « Il y’a la responsabilité des clients parce que c’est eux qui acceptent les surcharges. En plus de cela,certains d’entre eux disputent avec les chauffeurs, c’est l’incivisme qui est un véritable casse-tête dans la ville de Kaolack ».

Pour lutter a ce phénomène, les populations de Kaolack préconisent des mesures draconiennes pour lutter aux accidents, « Il faut d’abord que le gouvernement nous aide car Kaolack a un problème de routes,il n’y à pas de bonnes routes et cela cause beaucoup d’accident. De même, il faut que les conducteurs de Jakarta aient des permis de conduire » selon Assane Ndiaye vendeur au marché central.

Pour Pape Diop mécanicien, « le gouvernement par la voix des forces de l’ordre doit veiller aux surcharges et à la visite technique des voitures. En plus faire des sensibilisations, ils ne doivent pas se décourager. Il faut prendre des mesures drastiques pour diminuer les nombreuses cas d’accidents notées à Kaolack ».

Les études rendues publique par les services de secours relèvent plus de 4554 accidents de la circulation durant ces 3 dernière années dont 635 cas en 2017. Cela suscite beaucoup de bruit au sein de la société sénégalaise particulièrement celle de la ville de  »Mbossé Coumba Djiguéne ».

Par Fallou Sylla                                 

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