En route pour la présidentielle : Ousmane Sonko, Thierno A. Sall, Thierno Bocoum… ces jeunes qui révolutionnent la politique sénégalaise
Ils sont jeunes et ils incarnent la nouvelle génération de politiciens au pays de la téranga. Ousmane Sonko, Thierno Alassane Sall et Thierno Bocoum sont tous candidats à la présidentielle de 2019. Faites connaissance avec ces jeunes qui révolutionnent la politique sénégalaise.
L’un, Ousmane Sonko , est actuellement député à l’Assemblée nationale, les deux autres, Thierno Alassane Sall et Thierno Bocoum sont respectivement ancien ministre de l’énergie et ancien député. Point entre ces trois nouvelles figures de la politique sénégalaise : leur distance avec les vielles formations politiques et leurs façons de faire.
Tous candidats à la présidentielle de 2019, il ont tous fini de convaincre une bonne partie de l’électorat grâce à leur vécu et leur leadership. En vue de l’échéance électorale et avant presque tous les autres partis, ils ont fini de faire part de leur programme politique.
Ousmane Sonko , Pastef-Les Patriotes
Lundi, Ousmane Sonko , un ancien inspecteur des impôts et domaines a annoncé la sortie d’un livre-vision intitulé « Solutions » et qui fera office de programme politique pour son parti Patriotes du Sénégal pour le Travail l’Éthique et la Fraternité (Pastef-Les Patriotes, opposition).
Prévue le 16 septembre prochain, la sortie du livre-vision de l’auteur de la célèbre phrase «un homme politique, c’est un discours et un parcours » contient, selon son auteur des propositions pour « un Sénégal nouveau ».
À l’Assemblée nationale, il a refusé de prendre la somme de dix millions de Fcfa que l’institution voulait allouer à ses membres. Avant cela, Ousmane Sonko, alors inspecteur des impôts et domaines a enchainer les révélations sur la mauvaise gouvernance. Ce qui lui a valu le soutien d’une grande partie des Sénégalais, notamment les étudiants et les intellectuels.
Thierno Bocoum , AGIR
Avant Ousmane Sonko , Thierno Bocoum , président de l’Alliance générationnelle pour les Intérêts de la République (AGIR) a présenté, samedi, son programme dénommé PACT (Plan alternative pour un changement transformationnel).
Le faisant, l’ancien député à l’Assemblée nationale a assuré du sérieux de sa candidature. « Je voudrais dire que nous sommes prêts, je voudrais dire que nous avons le courage, je voudrais dire que nous avons les capacités pour gérer ce pays. Je voudrais dire et que tout le monde le comprenne que nous assez patriote pour ne jamais vendre ce pays », a-t-il déclaré, assurant que sa candidature n’a pas d’autre objectif si ce n’est arrivé le palais de la République.
« Cette marche n’est pas une marche vers un ministère. Ce n’est pas une marche vers une direction, ce n’est pas une marche vers un service. C’est une marche vers le palais de la République. Et c’est une marche que nous assumons », clame-t-il, précisant qu’il compte mené sa marche avec la population sénégalaise dans sa diversité.
Thierno Alassane Sall, République des Valeurs
Ingénieur en télécommunication et en aviation civile, Thierno Alassane Sall a été révélé aux Sénégalais après sa démission de son poste ministre de l’énergie à cause d’un désaccord avec le président de la République Macky Sall à propos d’un contrat pétrolier avec la firme française Total.
L’ancien président des cadres de la formation au pouvoir a, en effet, plaidé pour Kosmos Energy dans l’octroi de certains puits notamment ceux de Rufisque (est de Dakar), disant que l’offre ce dernier est beaucoup plus avantageux aux Sénégalais.
Mais le chef de l’État a opté pour que la multinationale française « Total » gagne certains blocs. Ainsi devant l’intransigeance du ministre Thierno Alassanne Sall , le président de la République a pris la décision de prendre un décret le limogeant. Il a par la suite mis sur pied son organisation politique : la République des Valeurs .
« Monsieur Thierno Alassane Sall est un technocrate membre influent du parti présidentiel. J’ai eu le net sentiment qu’il faisait de la politique par conviction. Je me souviens un jour lui avoir dit: quand je te vois, je regrette de ne m’être engage en politique, car j’ai conscience qu’on peut faire de la politique dans notre pays sans vendre son âme », a témoigné l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye à son propos.
Avec Koaci