Kaolack

Carte sanitaire : un centre de prise en charge du diabète inauguré à l’hôpital El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack

hopital el hadji ibrahima niass de kaolack
hôpital El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack

C’est à travers un partenariat public/privé que le ministère de la santé et de l’action sociale, l’association Sénégalaise de Soutien et d’aide aux diabétiques (ASSAD) et Novo Nordisk ont lancé les projets  » changing Diabètes in Children » (CDIN) et  » Base of the Pyramid » (BoP) à l’hôpital régional Elhadj Ibrahima Niass de Kaolack. Une visite des lieux cumulée par l’inauguration du centre pour les diabétiques.

 »Cette initiative est vraiment venue à son heure parce qu’il répond à une forte demande des populations diabétiques. C’est à salué parce que les diabétiques n’auront plus le besoin de se déplacer jusqu’à Dakar pour se faire soigner » a estimé Baye Oumar Gueye secrétaire général de l’ASSAD.

Il ajoute  » les enfants sont enrôlés dans la pyramide sanitaire depuis la case des tous petits jusqu’à l’hôpital et il y’en aura 21 autres centres à travers le pays par notre partenaire CDIC et par la l’accompagne de nos autorités locales qui ont compris que l’enjeu c’est au niveau de la prévention primaire, secondaire et tertiaire »

Un projet qui a pour ambitions  d’assurer une vie saine et de promouvoir le bien être des personnes en réduisant d’un tiers la mortalité prématurée liée aux maladies non transmissibles surtout le diabète et le traitement.

Le projet, d’une durée de 4 ans permet à 20.000 enfants diabétiques de recevoir des soins d’ici 2020. Occasion pour ces diabétiques de solliciter et d’interpeller les autorités sur la cherté et la rupture des médicaments.

L’événement, surtout marqué par l’inauguration du centre de référence pour les diabétiques à l’hôpital régional de Kaolack. Sur ce, le gouverneur Alhassan Sall a lancé un appel « au directeur de l’hôpital et à ces collaborateurs d’en faire bon usage, mais également invité les membres de l’ASSAD à fréquenter la structure et à faire en sorte que leur malades soient pris en charge dans les meilleures conditions possibles ».

Fallou Sylla

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