Politique

Décision du Comité des droits de l’homme : Abdoulaye Diouf Sarr dément Me Amadou Sall et charge Karim Wade et l’avertit

Abdoulaye Diouf Sarr la Convergence des cadres républicains CCR
Abdoulaye Diouf Sarr , APR

Abdoulaye Diouf Sarr est déjà au front.  Sa récente désignation à la tête des cadres de l’Alliance pour la République (Apr) par le Président Macky Sall ayant coïncidé avec le rebondissement d’un combat politique majeur : celui opposant, au niveau des Nations-Unies, l’État du Sénégal et le candidat du Pds Karim Wade, il fallait donc être à la mesure de la tâche. Et le ministre-maire a assuré. 

Faux, faux, faux et faux, les déclarations de Me El Hadj Amadou Sall concernant les constats du Comité des droits de l’homme des Nations unies sont loin de la vérité. C’est Abdoulaye Diouf Sarr, nouveau patron des cadres républicains, qui est monté au créneau pour démentir ainsi le chargé de communication du Pds. Entouré de Mes Pape Sène et Bassirou Ngom, Abdoulaye Diouf Sarr, en conférence de presse hier, a rétabli la vérité des faits.

Dans un argumentaire construit sur un plan à trois points : précisions, prise de position et attaque, le ministre de la Santé a d’emblée précisé que le Comité des droits de l’homme n’est pas le Conseil des droits de l’homme. Le Comité des droits de l’homme, explique-t-il, est «un organe composé de 18 experts qui surveillent la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques par les États parties». Ce qui fait que leurs recommandations n’ont pas de valeur contraignante ni obligatoire. «Elles contiennent des recommandations adressées à l’État partie concerné, mais ne sont pas juridiquement contraignantes», dit-il, attirant l’attention des uns et des autres à ne pas faire l’«erreur de dire que le Sénégal a été condamné par ce comité».

Toujours dans la partie «précisions», Abdoulaye Diouf Sarr déclare que le Comité des droits de l’homme n’est pas une Cour qui rend des arrêts dotés de l’autorité de la chose jugée, mais plutôt une structure qui fait constatations et donne des avis et recommandations, sans pouvoir de contrainte. «Si le Comité conclut à une entorse sur les dispositions du Pacte, l’État partie est invité à fournir des renseignements, dans un délai de 180 jours, sur les mesures prises pour donner effet aux recommandations du Comité. La réponse de l’État partie est transmise au requérant pour observations», détaille-t-il.

« Leur volonté de jeter le discrédit sur la justice de notre pays ne suffira pas pour se soustraire à l’obligation de restituer, au Sénégal, les avoirs frauduleusement subtilisés »
Après les précisions, Abdoulaye Diouf Sarr et les cadres de l’Apr déclinent les positions sur cette affaire éminemment politique. Ainsi, indiquant qu’il s’agit d’une stratégie d’embrouillement «savamment orchestrée par les amis et alliés de monsieur Karim Wade», ils assurent que celle-ci ne saurait produire le résultat escompté. «Tout comme leur volonté de jeter le discrédit sur la justice de notre pays ne suffira pas pour se soustraire à l’obligation de restituer, au Sénégal, les avoirs frauduleusement subtilisés», assurent-ils.

Mais s’il en est ainsi, c’est parce qu’Abdoulaye Diouf Sarr et ses camarades disent être déterminés à faire face à toutes ces tentatives de désinformer l’opinion «par les déclarations et manœuvres fallacieuses d’une opposition en perte d’initiative et de repères, unies parfois par le mensonge». Et déjà, ils tiennent à assurer que le gouvernement continuera son travail d’édification d’une nation émergente, démocratique et solidaire, «sans se laisser divertir par les anciens réseaux de prédation et d’accaparement des ressources publiques».

Si Karim Wade revient… 

Interpellé sur l’annonce de retour au pays de Karim Wade, la réponse du patron des cadres de l’Apr est sans appel. «Sur ce point, l’État est assez clair. Il est important que s’il (Karim Wade) revient au Sénégal… la procédure liée à la récupération des deniers publics va lui être appliquée. Cela est tout à fait normal, parce que cela fait partie des piliers de notre gouvernance», menace-t-il.

Prenant la parole à la suite d’Abdoulaye Diouf Sarr, Me Pape Sène s’attaque à son confère Me Amadou Sall, qu’il accuse de biaiser, de par son commentaire, la décision rendue par le Comité. Indiquant que Me Sall, de par son «communiqué» tente d’opérer la confusion, l’avocat et militant des droits de l’homme s’insurge contre «la malhonnêteté intellectuelle» du responsable libéral.

Faux, faux, faux et faux, les déclarations de Me El Hadj Amadou Sall concernant les constats du Comité des droits de l’homme des Nations unies sont loin de la vérité. C’est Abdoulaye Diouf Sarr, nouveau patron des cadres républicains, qui est monté au créneau pour démentir ainsi le chargé de communication du Pds.

Entouré de Mes Pape Sène et Bassirou Ngom, Abdoulaye Diouf Sarr, en conférence de presse hier, a rétabli la vérité des faits. Dans un argumentaire construit sur un plan à trois points : précisions, prise de position et attaque, le ministre de la Santé a d’emblée précisé que le Comité des droits de l’homme n’est pas le Conseil des droits de l’homme. Le Comité des droits de l’homme, explique-t-il, est «un organe composé de 18 experts qui surveillent la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques par les États parties». Ce qui fait que leurs recommandations n’ont pas de valeur contraignante ni obligatoire. «Elles contiennent des recommandations adressées à l’État partie concerné, mais ne sont pas juridiquement contraignantes», dit-il, attirant l’attention des uns et des autres à ne pas faire l’«erreur de dire que le Sénégal a été condamné par ce comité».

Toujours dans la partie «précisions», Abdoulaye Diouf Sarr déclare que le Comité des droits de l’homme n’est pas une Cour qui rend des arrêts dotés de l’autorité de la chose jugée, mais plutôt une structure qui fait constatations et donne des avis et recommandations, sans pouvoir de contrainte. «Si le Comité conclut à une entorse sur les dispositions du Pacte, l’État partie est invité à fournir des renseignements, dans un délai de 180 jours, sur les mesures prises pour donner effet aux recommandations du Comité. La réponse de l’État partie est transmise au requérant pour observations», détaille-t-il.

«Leur volonté de jeter le discrédit sur la justice de notre pays ne suffira pas pour se soustraire à l’obligation de restituer, au Sénégal, les avoirs frauduleusement subtilisés» 

Après les précisions, Abdoulaye Diouf Sarr et les cadres de l’Apr déclinent les positions sur cette affaire éminemment politique. Ainsi, indiquant qu’il s’agit d’une stratégie d’embrouillement «savamment orchestrée par les amis et alliés de monsieur Karim Wade», ils assurent que celle-ci ne saurait produire le résultat escompté. «Tout comme leur volonté de jeter le discrédit sur la justice de notre pays ne suffira pas pour se soustraire à l’obligation de restituer, au Sénégal, les avoirs frauduleusement subtilisés», assurent-ils.

Mais s’il en est ainsi, c’est parce qu’Abdoulaye Diouf Sarr et ses camarades disent être déterminés à faire face à toutes ces tentatives de désinformer l’opinion «par les déclarations et manœuvres fallacieuses d’une opposition en perte d’initiative et de repères, unies parfois par le mensonge». Et déjà, ils tiennent à assurer que le gouvernement continuera son travail d’édification d’une nation émergente, démocratique et solidaire, «sans se laisser divertir par les anciens réseaux de prédation et d’accaparement des ressources publiques».

Si Karim Wade revient…

Interpellé sur l’annonce de retour au pays de Karim Wade, la réponse du patron des cadres de l’Apr est sans appel. «Sur ce point, l’État est assez clair. Il est important que s’il (Karim Wade) revient au Sénégal… la procédure liée à la récupération des deniers publics va lui être appliquée. Cela est tout à fait normal, parce que cela fait partie des piliers de notre gouvernance», menace-t-il.

Prenant la parole à la suite d’Abdoulaye Diouf Sarr, Me Pape Sène s’attaque à son confère Me Amadou Sall, qu’il accuse de biaiser, de par son commentaire, la décision rendue par le Comité. Indiquant que Me Sall, de par son «communiqué» tente d’opérer la confusion, l’avocat et militant des droits de l’homme s’insurge contre «la malhonnêteté intellectuelle» du responsable libéral.

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