Thierno Alassane Sall bouscule Macky Sall : « S’il est animé d’une volonté de paix, c’est maintenant qu’il faut prendre les dispositions pour apporter les détentes »
Tivaouane a été le point de convergence des hommes politiques de tous les bords. Le leader de République des Valeurs n’a pas dérogé à la régle. Dans ville sainte, après un entretien avec le Khalife général des Tidiane, l’ancien ministre de l’énergie à dit ses quelques vérités à Macky Sall, qui a annoncé une loi d’amnistie après la présidentielle du 24 février 2019.
C’est avec une déclaration aux relents religieux, parce que axé sur le discours du Khalife, que l’ancien ministre Thierno Alassane Sall a déclamé face à la presse, hier, à Tivaouane. En effet, évoquant le discours du Khalife qui a rappelé aux musulmans leur responsabilité en rappelant là où le bon Dieu, s’adressant aux musulmans, leur faisait savoir qu’ils étaient le meilleur peuple sur terre, l’ancien ministre a fait savoir qu’un grand pouvoir implique une grande responsabilité.
« Nous autres musulmans, nous devons être à la hauteur de cette responsabilité. Il s’agit donc de faire de sorte que les autres peuples pourront avoir ce respect et cette considération à notre égard. Notamment dans notre façon de faire, dans notre façon de nous conduire, dans la façon dont nous gérons notre pays et même dans la façon dont nous vivons avec les autres. Mais c’est déplorable et c’est malheureux de le constater, nous avons beaucoup reculés, nous sommes tellement pauvres, nous manquons de connaissance… au point qu’on pourrait croire que nous sommes les derniers », se désole-t-il. Avant d’inviter les uns et les autre à intégrer ces recommandations du Khalife.
Prise au niveau du Sénégal, Thierno Alassane Sall estime que cette leçon du Khalife doit surtout interpelle la classe politique sénégalaise. Surtout que nous nous acheminons vers des élections. « En Afrique, on respecte notre pays par sa tradition démocratique. Je voudrais demander à tous de faire de sorte que, cette fois aussi, à la sortie de l’élection, les Africains qui ont toujours manifesté du respect et de la considération à notre égard ne soient pas déçus ».
Poursuivant, il note que même si dans le passé on a connu des difficultés dans le processus électoral, mais à chaque fois que nous interpellés, des mesures idoines ont été prises pour les solutionner. Avant de fustiger la dernière sortie du président de la République qu’il assimile un « aveu ».
« Il y a quelques jours nous avons entendu le président de la République faire des déclarations visant l’après élection. Mais je crois que seul le bon Dieu sait qui sera là ou pas au moment des élections. Je voudrais donc dire que s’il une bonne idée pour le pays, si ce qu’il compte faire est le meilleur pour le pays, il n’a pas besoin d’attendre après les élections pour le faire, il peut le faire maintenant », recadre-t-il.
Et quand Macky Sall parle de détente, le président de Rv croit savoir qu’il s’agit d’un aveu en sens qu’il (Macky Sallà) reconnaît que sa seule préoccupation en « orchestrant » tout ce qui s’est passé depuis était guidé par sa volonté d’écarter des adversaires. « si véritablement il est aussi animé que tous les acteurs de cette volonté de paix, c’est ici et maintenant qu’il faut prendre les dispositions nécessaires pour apporter les détentes »