Politique

Promenade de sensibilisation au plateau : Ousmane Sonko et Barthélemy gazés par la police

Ousmane Sonko - Barthélemy Diaz
Ousmane Sonko - Barthélemy Diaz

L’opposition avait pris date pour ce 20 décembre, visant une série d’actions, pour amener les autorités à les respecter et à respecter leurs droits en tant que partis politiques légalement constitués. La phase une de cette opération qui doit se tenir sur une longue période a été lancée. Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, à la tête des jeunesses Khalifistes et du Pastef, ont annoncé la couleur, en attendant de savoir ce qui va se passer avec le procès de Khalifa Sall en cassation qui s’ouvre ce matin.

L’opposition ne faisait pas la mouche du coche quand elle prenait date pour ce 20 décembre, au sortir de sa réunion de la conférence des leaders. Hier, Ousmane Sonko et Barthélemy Dias ont donné un avant-goût de ce qui attend les autorités d’ici à la tenue des élections.

Tous deux dans un même véhicule, le Land Rover de Barthélemy Dias, avec les jeunesses respectives de leurs formations politiques, ils ont marché dans certaines artères de la capitale. Ils ont en effet investi Petersen et ses environs, avant de prendre la direction l’avenue Lamine Guèye.

Mais là, ils ne connaitront pas le succès qu’ils ont connu dans les rues encombrées de Dakar, avec commerce et tout qui empêchait la police d’intervenir.

Dès qu’ils se sont engagés sur l’avenue Lamine Guèye, la police, sous le commandement du commissaire central de Dakar, se met en mouvement. La police va d’abord se lancer dans une course-poursuite aux intrus. En effet, certains étaient à pied et d’autres dans les pick-up avant de charger.

C’est au moment où Ousmane Sonko et Barthélemy Dias (dans le même Land Rover de Dias) étaient en train de retourner sur leurs pas, sur les allées Papa Guèye Fall, vers la Rts, sous bonne escorte de leurs gardes du corps (toujours dans le même véhicule de Dias), que la police a ouvert le feu. Créant un véritable désordre sur cet axe.

Pour la première fois qu’il a fait face à des grenades lacrymogènes, Ousmane Sonko a fait preuve d’une bravoure que personne ne lui connaissait. En effet, malgré les charges des policiers, le président du Parti Pasteef n’a pas bougé d’un iota. Pendant ce temps, ses partisans et les autres jeunes avaient disparu dans les coins et ruelles de la Médina. Les proches de Sonko et Dias promettent de remettre ça aujourd’hui encore.

Avec Les Echos

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