Kaolack

Grogne aux salins du sine Saloum de Kaolack : 97 journaliers réclament leur réintégration

Grogne aux salins du sine Saloum de Kaolack : 97 journaliers réclament leur réintégration
Marche des journaliers

Des travailleurs de l’usine des Salins du sine Saloum au nombre de 97,on battu hier le macadam dans les de Kaolack, ils ont terminé leur marche devant la préfecture où ils ont remis au maître des lieux un mémorandum dans lequel ils réclament leur réintégration dans l’entreprise et meilleures conditions de travail.

 » Après plus de dix ans de travail dans l’usine, nous demandons notre réintégration comme travailleurs permanents avec un contrat à durée indéterminée (CDI) « revendique les travailleurs licenciés par les Salins du sine Saloum dans le mémorandum qu’il ont remis au préfet de Kaolack,moctar Watt,au terme de leur procession.ils réclament également leur indemnités de licenciement, indemnité de préavis, primes d’ancienneté,prime de panier, prime de salissure, heures supplémentaires, rappel de congés impayés, congés sur les rappel, dommages et intérêts pour le licenciement abusif, dommages et intérêts pour non délivrance de certificat de travail et la délivrance de certificat de travail conforme, dommages et intérêts pour non affiliation Aux institutions sociales.sur les pancartes qu’il brandissaient, il était écrit « l’esclavagisme ça suffit>> stop au colonialisme ».

A en croire les manifestants, l’entreprise ne se soucie guère des normes établies en matière de législation du travail.la société nouvelle des Salins du sine Saloum à violé le code du travail en nous recrutant à des périodes différents en qualité de journaliers.elle nous fait travailler formellement en trois équipes,de 7h à 15h, de 15h à 23h, et de 23h à 7h du matin,soit 8 heures par équipes pendant plusieurs années>> explique le coordonnateur du collectif khalifa dieng.

Et ce dernier de poursuivre : « le 20 novembre 2017, à notre grand surprise, le fonctionnement et l’organisation du travail ont été confiés à un tâcheron (sous-traitants). nous avons pas été avisés alors que nous travaillons dans cette société depuis plusieurs années.immediatement après, l’entreprise à modifier sommairement les horaires et réduit les effectifs de 15 à 9 éléments sur les postes ci-dessous : ensachage semi-automatique et arrimeur semi-automatique.a la suite de cette nouvelle donne,un ouvrier affecté au poste d’arrimeur doit arrimer 2.880 sacs de 25kg.soit 72 tonnes par 8 heures en raison de 3.030 FCFA par jours c’est de l’esclavage. » fulmine khalifa dieng qui note que tout ça c’est à cause des patron française Guy Deschamps et Alain boussut

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