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Vendredi de tous les dangers : l’opposition manifeste à Dakar dans un contexte tendu à moins d’un mois de la présidentielle

Vendredi de tous les dangers : l’opposition manifeste à Dakar dans un contexte tendu à moins d’un mois de la présidentielle
Des policiers lors d’une manifestation à Dakar

Au Sénégal, l’opposition ne décolère toujours pas après l’élimination de plus 21 candidats dans la course pour la présidentielle. Dans la manifestation de sa colère, Idrissa Seck et ses camarades ont appelé à une marche ce vendredi à Dakar, avons nous appris.

Vendredi de tous les danger au Sénégal où
l’opposition politique a appelé à une manifestation à Dakar, aujourd’hui, alors que le pays est plongé depuis plusieurs semaine dans une violence sans précédent.

Un contexte tendu à moins d’un mois de l’élection présidentielle qui fait déjà peur aux Sénégalais, qui manifestent leur inquiétude à travers les médias ou sur les réseaux sociaux.

Il faut dire que rarement une veille d’élection n’a suscité autant de frustrations au sein de l’opposition. Et risque de créer de vives tensions si l’on prend garde.

En point de presse, jeudi, les jeunes de l’opposition réunie au sein du collectif des 25 candidats (C25) ont promis de tenir des marches demain vendredi, avant de les poursuivre sur toute l’étendue du territoire national, jusqu’au 24 février, jour du scrutin.

«Nous avons envoyé une déclaration pour une marche ce vendredi au préfet. Cette marche débutera à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar avant de finir devant la Rts», renseigne le député Toussaint Manga .

Poursuivant, le leader des jeunes du Pds (opposition) prévient le préfet.

«Qu’il sache que notre itinéraire est déjà choisi, nous savons qu’il va comme d’habitude faire son propre itinéraire, mais qu’il garde ça pour lui. Monsieur le Préfet, encore une fois, notre itinéraire ne changera pas. Que vous soyez d’accord ou pas avec notre itinéraire, nous tiendrons notre marche selon l’itinéraire choisi», indique Toussaint Manga à l’endroit de l’autorité administrative.

Cette décision de l’opposition fait suite à l’arrestation de plusieurs jeunes de leur camp lors des pseudos manifestations qui ont suivi la publication de la liste officielle des candidats devant prendre part à la présidentielle. Qui a définitivement scellé le sort de l’ex maire de Dakar Khalifa Sall mais également celui de Karim Wade , fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade .

Déjà Mercredi, le siège de Pastef sis à Yoff a été attaqué par des éléments armés et encagoulés et supposés appartenir au camp du pouvoir.

Ainsi donc, comme déjà rapporté par KOACI, les ont déjà commencé à dégénérer au Sénégal à exactement un du premier tour de la présidentielle du 24 février 2019.

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