[Tribune] : « le Sénégal, démocratiquement orphelin »- Par Bocar Faye
Même si je sais que le système en place ne me permet pas de m’exprimer librement pour être juste avec moi-même, je me permettrais de me prononcer sur les questions d’intérêts communs.
En effet les expressions qui me motivent dans cet exercice ne manquent point: Avec le paroxisme de la dictature, la loi du plus fort, le non respect des engagements pris de tout bord par l’actuel régime dans tous les secteurs, le développement de l’injustice à travers l’impunité, le traitement inéquitable des agents de l’État, la lâcheté par excellence, le tâtonnement dans la démarche gouvernementale, le gonflement des chiffres qui ne répondent pas à la réalité de la vie quotidienne des pauvres sénégalais( oubliant qu’on ne pleure pas devant les chiffres), le Sénégal transformé en charogne et les vautours au tour, le développement de la misère, le développement du sous développement, la rétrogradation dans tous les secteurs d’activités, des autorités gouvernementales qui pêchent par lacune, le règne du désespoir, la dilapidation des ressources ou de l’argent du contribuable sénégalais par les gouvernants sans aucune interpellation, la présence d’une absence d’émergence, la déception des citoyens qui avaient tant d’espoir en 2012, le déshonneur, le favoritisme, un régime composé d’opportunistes, des pratiques quotidiennes conduisant au mépris, à la désobéissance et à la perdition, la perte de vitesse dans la course de l’émergence, la mendicité étatique qui nous plonge dans une perte de dignité, le surendettement injustifié qui favorise, au regard de tout le monde, le retour de la colonisation et donc la colonisation de la décolonisation si les historiens me permettent de l’appeler ainsi, le Sénégal réduit en un arrondissement de la France dont la sous-préfecture n’est même pas dirigée à l’interne par un sénégalais.
Quel déshonneur ! Quelle irresponsabilité ! Quelle ineptie dans les faits et paroles de l’actuel gouvernement ! La négligence dans le secteur de l’éducation « ignorant que c’est un péché abominable que de vouloir négiger les jeunes âmes » pour parler comme Érasme.
En ces moments douloureux, je pense aux milliers de chômeurs, aux étudiants qui ont terminé leurs études et qui peinent à trouver du pain, mes pensées également aux étudiants du privé qui ont fini par faire de la rue leur université de premier classement à cause du caractère indifférent de l’État, à tous les étudiants qui souffrent d’un problème de moyens pour poursuivre leurs études universitaires, à tous les jeunes qui avaient l’intention de prendre la relève après ce parcours du combattant mené par leurs parents durant la période de leur enfance.
Chers jeunes, sachez que vous n’êtes pas responsables de votre sort, mais cela relève de l’irresponsabilité de nos dirigeants qui ont eu à conduire les destinées de notre pays il y’a de cela 7 ans. Chers gouvernants, même si vous utilisez le sparadrap pour cacher les maux du septennat, sachez que vous le faîtes en vain car nous sommes conscients de tous vos actes et l’au-delà se pointera tôt ou tard à l’horizon. N’oubliez pas qu’Allah SWT nous dit, dans la sourate de la convulsion terrestre:
» Lorsque la terre entrera dans sa dernière convulsio,
Et mettra à nu ses entrailles,
Ce jour-là elle racontera son histoire
Pour obéir à l’ordre de son seigneur,
Ce jour-là, les hommes accourront de tout côté
Pour être mis en face de leurs œuvres
Celui qui aura fait le plus petit atome de bien le verra,
Celui qui aura fait le plus petit atome de mal le verra ».
Chers lecteurs, soyez rassurés, car mon intention n’est et ne sera jamais de produire un pamphlet, mais d’essayer d’exercer cahin-caha, la plénitude de mon devoir de citoyen imbu de valeurs.
Merci à l’humanité toute entière.
Bocar Faye Grand Parti Kaolack