Journée Sargal Jiguéne : Kaolack, la C.A.E.S fête le 8 mars par une conférence sur l’insuffisance rénale
A l’instar de toutes les autres régions du Sénégal, Kaolack a célébré la journée internationale de la femme. Les membres de l’association Conscience Agissante pour l’Entraide Sociale ( C.A.E.S ) se sont rencontrés hier dans le quartier Thioffack pour célébrer la journée du 8 mars.
Occasion de rendre un hommage mérité aux femmes selon présidente de l’association , Ndéye Madjiguene Diouf : »cette année corresponde à notre quatrième édition. C’est pour montrer aux femmes que vraiment une année entière quand on dédie un jour à la femme, elle doit montrer quelque chose de pratique, quelque chose de palpable c’est pourquoi nous fêtons autrement nous la journée du 8 mars avec une conférence. » a t-elle soutenu
Cette année, les membres de la C.A.E.S ont choisi comme thème » l’automédication et les maladies rénales » pour sensibiliser davantage les populations sur les problèmes de l’insuffisance rénale : » On a l’habitude de célébrer cette journée en organisant des conférences à la MAC de Kaolack avec nos soeurs privés de liberté, mais cette année, nous sommes venu à Thioffack pour que les populations que nous trouvons ici puissent avoir les bonnes méthodes, puissent avoir les bonnes habitudes sur le plan sanitaire, éducationnel, l’automédication et les maladies rénales. L’association fait tout pour soutenir toute personne qui est dans le besoin, mais le problème en est que nous avons pas beaucoup de moyens car depuis la naissance de cette association en 2015, nous tentons de faire des activités avec nos maigres moyens et parfois avec la main des bonnes volontés. » a rappelé la président Ndéye Madjiguene Diouf qui est par ailleurs infirmière à l’hôpital régional Elhadj Ibrahima Niass de Kaolack
Pour rappel, l’association Conscience Agissante pour l’Entraide Sociale ( C.A.E.S ) compte une quarantaine de membres et leur but ultime est d’aider la population comme l’indique leur slogan « Agir sans limite pour le bien être de la population ».
Aida Camara