Déperdition moeurs en milieu scolaire : Jamra dénonce le retour du lesbianisme dans les lycées !
L’Ong islamique Jamra et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses Mbañ Gacce ruent dans les brancards. Leurs bureaux exécutifs se disent scandalisés par la vidéo circulant sur les réseaux sociaux mettant en scène deux jeunes lycéennes s’embrassant goulûment devant leurs camarades de classe ébahies. Dans un communiqué, ils exhortent les autorités « à tirer cette affligeante affaire de collégiennes lesbiennes au clair » et ce, « ne fût-ce que pour sauvegarder moralement d’autres jeunes filles, réduisant ainsi pour elles le risque, toujours réel, de se laisser fasciner sur ces pentes glissantes de la débauche, si rien n’est fait ! ».
En fait, ces deux organisations ont convoqué l’histoire pour soutenir que ce n’est pas une première. « Pas plus tard qu’en mai 2012, une affaire similaire avait défrayé la chronique, impliquant toujours des jeunes filles, à Grand-Yoff, confondues d’actes de lesbianisme par la brigade des mœurs », rappellent-elles. Et d’ajouter que six mois plus tard, en novembre 2012, le quartier voisin des Hlm Grand-Yoff se retrouvait sous les feux des projecteurs, au grand dam de ses braves riverains : une scandaleuse affaire de lesbiennes y avait pour cadre un bar devenu tristement célèbre, Le Piano-Piano. Seulement, Mame Mactar Guèye et ses collaborateurs se désolent qu’après l’arrestation de cinq mises en cause, que Sourire de femme, présentée comme une association de défense de la cause des lesbiennes, soit montée au créneau, en entreprenant d’internationaliser cette triste affaire de mœurs.
À cet effet, souligne le document, « elle avait alerté plusieurs sites web de soutien aux lesbiennes, à travers le monde et y vilipendait énergiquement l’État sénégalais, lui reprochant de refuser d’abroger l’article 319 du Code pénal qui condamne les unions contre-nature ». « Le plus désopilant, chez ces jeunes adeptes des unions contre-nature, c’est qu’ils (elles) ne se limitent plus à présent à défier la société en foulant ouvertement aux pieds ses bonnes mœurs, par des actes publics d’outrage à la pudeur, mais entreprennent à présent de dérouler un prosélytisme malsain, ciblant surtout des enfants mineur(e)s », s’insurgent Jamra et Mbañ Gacce. Face à cette situation, ils estiment qu’il « est périlleux de laisser la latitude aux seul(e)s adolescent(e)s de se choisir leur «éducateur ».
Sonnant l’alerte, les défenseurs de la morale soutiennent que « si nos enfants perdent leurs repères, suite à la démission de l’autorité parentale, dans une société de plus en plus marquée par une profonde crise des valeurs, ils (elles) n’auront alors d’autres issues que de se laisser éduquer par la rue ! ».
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