Escroquerie au sexe : Il tire 4 coups sur une prostituée et lui file deux faux billets de 10.000
Lamine D. a été pris dans son propre jeu de jambes en l’air avec la belle de nuit S. T. Le maçon a été en effet cueilli chez lui, à Yeumbeul Comico, puis mis aux arrêts, jeudi dernier, pour escroquerie, détention et mise en circulation de faux billets de banque, par les hommes du commissaire Diouf-Bauer du commissariat de l’arrondissement de Yeumbeul.
La torride passe de 4 coups à raison de 5000 F l’unité dans une auberge de la banlieue dakaroise, entre la prostituée S. T, 27 ans et son client Lamine D., finit sur la table du commissaire de police Ibrahima Diouf, alias Diouf-Bauer. Ces derniers se rencontrent au bar sis à Fass Mbao durant la nuit du 15 avril, prennent ensemble un verre et engagent la discussion autour d’une partie de plaisir charnel. Ils tombent alors d’accord sur 10.000 F pour deux coups, embarquent dans un taxi et se rendent dans une auberge.
Le client apprécie les performances sexuelles de la belle de nuit et réclame deux autres coups
Après les deux coups convenus, rapportent nos sources, Lamine apprécie, qualifie la fille de joie de bombe sexuelle et réclame deux autres coups. La belle de nuit accepte et exige le même montant. Le client n’y trouve aucun inconvénient, fouille fiévreusement dans son calepin et casque séance tenante. Il tire deux autres coups, prend les coordonnées de la prostituée et promet de la rappeler incessamment pour une autre séance de jeu de jambes en l’air.
La fille de joie veut acheter du lait caillé, découvre les faux billets auprès du vendeur et éclate en sanglots
La prostituée empoche son fric, se présente devant une boutique et tente d’acheter du lait caillé. Le vendeur se saisit du billet de banque, promène le regard là-dessus et décèle des anomalies. Il doute de la nature légale, retourne l’argent à la demoiselle et lui en fait la remarque. Il fait pareil avec le second billet de 10.000 F et refuse de lui vendre. Celle-ci réalise qu’elle vient d’être grugée par son client et éclate en sanglots. Elle reste alors sans voix, pétrifiée de colère noire et figée pendant longtemps, tel un lapin devant un venimeux cobra cracheur. Soudain, elle laisse de grosses larmes perler de ses yeux et couler le long de ses joues et puise en son tréfonds pour tenter d’étouffer les cris d’indignation de son cœur meurtri. Elle décide de taire sa grosse mésaventure, reprend les deux billets de 10.000 F et rentre tranquillement à Rufisque.
Elle feint d’accepter une autre offre lubrique du malfaiteur chez lui et alerte les hommes du commissaire Diouf-Bauer
Le lendemain, vers 13h, Lamine, savourant encore les belles performances sexuelles de la travailleuse du sexe, lui téléphone et lui propose une autre partie de jambes en l’air au même tarif. La jeune femme feint d’accepter l’offre lubrique et commence à ruminer sa vengeance. Elle prend l’attache du commissaire Diouf-Bauer à Yeumbeul, se rend vite à son bureau et lui rapporte le coup tordu. Il lui présente les deux faux billets de 10.000 F et affirme les avoir reçus du jeune homme la veille, au cours d’une passe, dans une auberge. Le flic active ses éléments de la brigade et planifie une opération coup de poing contre le faussaire doublé d’escroc au sexe. Mais, pour ferrer le gus, il utilise une voiture banalisée pour ses hommes et se rend chez le malfrat à Yeumbeul Comico. La fille de joie câble son client indélicat, qui lui indique l’emplacement de son domicile, enfile juste une culotte et se rend au lieu indiqué. Et à peine la demoiselle sur place, il se jette sur elle et se met à la tripoter avec ferveur et sans retenue.
Le faussaire doublé d’escroc au sexe met juste une culotte, guette impatiemment l’arrivée de la fille et reçoit la visite de la police
Les flics embusqués localisent la chambre dans la maison, y font irruption et surprennent le délinquant sexuel. Celui-ci s’arrête brusquement, ignore l’apparition brusque des policiers en civil et les interpelle. Ces derniers se présentent avec leurs cartes professionnelles, l’appréhendent et découvrent dans la pièce treize autre faux billets de 10.000 F. Ils mettent sous scellés les billets de banque, embarquent le client et la jeune femme et les conduisent au commissariat de police. Le mis en cause reconnait sans ambages les faits et soutient avoir reçu les faux billets d’un certain Kh. avec qui il a passé un deal consistant à filer au quidam deux vrais billets de 10.000 F moyennant 15.000 F en faux billets. Il a été déféré au parquet pour les griefs retenus. Il est marié. Son épouse a vainement voulu connaitre le motif de son arrestation. Seul, le papa de l’escroc au sexe a été informé de l’affaire.