[Tribune] « L’approche de la fin…. » : la lettre très salée d’un jeune Kaolackois au maire Mariama Sarr
Madame,ma mairesse,
En 2014,alors que la concurrence était rude durant la campagne électorale , le peuple Kaolackois vous avait choisi avec l’aide de nobles gens que vous combattez aujourd’hui. Des mois après, nous nous reveillâmes avec un Kaolack coupé en deux: la dynastie Ndiaye-Sarr .Vous ne ferez jamais migrer l’hôtel de ville même si vous y avez trop vos aises .
Mais enfin,sans même l’excuse d’avoir auparavant été une novice, vous avez sauté sur l’occasion de signer avec les entreprises locales des accords honteux,entrant sans réfléchir dans la voie de la collaboration où vous serez les seuls perdants.
Mais ce n’est pas à Kaolack que vous avez fait don de votre personne! C’est votre petite et méprisable personne que vous tentez d’offrir une ville.Vous avez même plus l’idée d’ailleurs, de ce qui est une ville,notre ville.
Le spectacle que vous donnez,c’est celui d’un apprenti dictateur plus burlesque encore que celui de Napoléon III qui emprisonnait et exilait toutes les têtes bien faites de la France. Et pour se faire,vous vous alliez avec vos semblables, des illettrés qui imposent la dictature dans leurs micros-mouvements,en proposant des alliances, en vous s’effaçant devant eux, en piochant dans leurs idées comme dans l’infâme poubelle dont les miasmes ne vous effraient même pas !! Ce à quoi nous assistons, impuissants, inconscients même, c’est l’ultime sursaut d’un mort étonné.
Mariama,tu fut élue mairesse par défaut:tu n’as plus que les défauts d’une mairesse faussement velleitaire. N’aie crainte de voir ta funestre carrière abrégée par un sursaut populaire. Tu resteras dans les anales, madame,comme une mairesse qui a trahit son peuple. Et tu ne t’inventes même pas de combats,tu récupères ceux des autres ! Car,il ne fallait qu’un prétexte pour mener à bien la tentative désespérée de sauvetage d’une classe politique au abois.
Tu profites des circonstances encore pour régler des comptes personnels. Et le gourmandisme de monsieur Ndiaye vous permet de tout faire . A ce train là, pourrons-nous encore voter pour vous ? Et non je pense pas,puisque vous êtes tous unis contre nous,la population .
Au fond,ton rêve,c’est un triumvirat dont tu seras le flandin mais avec un » r « … car,évidemment, tu n’est ni César,ni Bonaparte! Mariama, tu fais rêver. Si,si ! A des lendemains qui chantent. Parce que sois-en assurée,toi et ceux de ta bande connaîtront une fin exemplaire. Que se soit dans les fossés de Kaolack au petit matin blême, à une corde au réverbère de la colère, ou devant une juridiction qui jugera tes exactions et celles de tes pairs comme disait François René: » en ces temps difficiles, il convient d’accorder notre mépris avec parcimonie, tant nombreux sont les nécessiteux. » En vous regardant,toi et tous les autres,vous vous agitez vainement comme volailles au poulailler affolées par une poignée de grains,nous pouvons dire que nous avons nos pauvres.
Par Babacar Sow
PS : La direction de KLINFO rappelle que l’auteur de ce texte n’est pas un journaliste de la rédaction de KLINFOS mais un contributeur dont nous diffusions l’opinion et ce dans une dynamique de libre expression plurielle.