Kaolack

Meurtres et viols au Sénégal : des Kaolackois pointent du doigt à l’Etat et à la police

Vers l'internement à Thiaroye du malade mental meurtrier de son fils à Rufisque

Les meurtres et viols sont galopants au Sénégal. Une question qui nous a poussé à recueillir l’avis des Kaolackois. Si certains pointent du doigt à l’Etat, d’autres pense que c’est à la police qui n’a pas fait son travail. Un appel est lancé pour l’application de la peine de mort dans un micro trottoir réalisé par Senghor Ndiaye (KLINFOS.COM).

Abdou Fall Diop : » j’impute la responsabilité au gouvernement qui est incapable de gérer la situation. Les sénégalais ne dorment plus tranquille à cause de ce phénomène qui terni l’image du pays. Il nous faut le retour de la peine de mort » martèle t-il

« Moi ces derniers temps-ci, j’ai peur de ces malfaisances qui se passent actuellement dans notre pays. Les violes et les meurtres deviennent de plus en plus récurrent et rien jusqu’à maintenant n’a été fait pour mettre fin la situation. Je me demande où est notre police ?  » se question Modou Fall avant d’ajouter que la solution est l’application de la peine de mort pour chasser ses meurtriers au Sénégal.

Fatou Niasse, mère de famille , âgé d’un quarantaine d’année et prenant l’exemple sur le meurtre de Binta Camara, s’inquiète sur l’avenir des filles du pays : » Maintenant, on a peur même de laisser nos filles étudiées car même dans le milieu scolaire , on entend des cas de viol. Une élève qui a été violé par son directeur ou par son professeur, ça on l’entend partout. L’Etat doit réagir. De cela, s’ajoute les délinquants, je crois aussi que la police a un peu faillie à sa mission qui est de protéger les personnes et de leurs biens » a elle constaté

Quant à Abdou Thiam qui soutient que la police est entrain de faire de son mieux , indique que : »le défaut des sénégalais c’est attendre les faits pour rechercher des solutions ,donc mieux vaut prévenir que guérir. Si un prochain où un membre de la même famille fait du mal, nous restons à dire que cela doit se régler entre nous. Si on veut que ses meurtres et ses violences s’arrêtent, il faut dénoncer ses délinquants et ses malintentionnés. C’est une question de responsabilité. Il faut qu’on applique cette devise « Non à la violence ».

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