Le pavage : à la découvert de l’importance de ce métier
Le pavage des rues devient récurant au Sénégal. Les sénégalais commencent à le faire manuellement pour embellir leur villa. C’est pourquoi, les jeunes commencent à fréquenter ce métier qui pourtant revêt d’une importance capitale.
Trouvé en plein travail avec le sueur au visage, ce jeune maçon soutient : »Suite aux dégâts causés par les carreaux, les sénégalais se sont orientés vers nous pour embellir et sécuriser leurs maisons, car nos pavages sont faits à base de ciment, un peu de sable et de coquillages, ce dernier est pour lutter contre le lissage ou le mouillage après la pluie » a fait savoir Thierno.
Pourtant, les briques pavés se présentent en divers figures et on une large durée de vie : »Pour le rectangulaire, 200x100x60 mm, finition superficielle non lisse , couleur gris ou rouge , préparé à pose croisée, sur une couche de sable de granulométrie comprise entre 0,5 et 5 mm, dont l’épaisseur finale, une fois les pavés mis en place et le revêtement vibré avec une plaque vibrante à guidage manuel, sera uniforme et comprise entre 3 et 5 cm, en laissant entre eux un joint de séparation entre 2 et 3 mm, pour ensuite être rempli de ciment dans le but d’augmenter la durer de vie.
Selon Thierno, après les travaux, l’évacuation des eaux sera correcte et aura un bon aspect.
Thierno a aussi défendu l’idée selon laquelle les sénégalais en général et les kaolackois en particulier ne connaissent pas vraiment l’importance de ce pavage : »sinon il aller tous l’utiliser chez eux comme le font la quasi-totalité des thiéssois » conseille t-il.
Avec Assane Thiam