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Technologiques : la start-up éthiopienne Gebeya va s’étendre au Sénégal

la start-up éthiopienne Gebeya
la start-up éthiopienne Gebeya

La start-up éthiopienne Gebeya, qui forme des développeurs de logiciels et les met en contact avec des emplois, va s’étendre au Sénégal pour cibler les marchés ouest-africains, avons nous appris. 

Disrupt Africa a annoncé en 2016 le lancement de Gebeya , qui vise à former 5 000 étudiants en Éthiopie d’ici 2021. La startup a été lancée au Kenya en janvier 2017 et s’est depuis étendue à la Silicon Valley et au Royaume-Uni .

Gebeya crée une communauté autonome qui permet aux talents informatiques africains de s’épanouir par le biais de la formation, de l’embauche et de la formation. La startup a pour objectif de créer un nouveau type de marché des employés, mettant en relation des professionnels hautement qualifiés avec les entreprises et les startups qui en ont besoin.

La startup a annoncé son intention de s’étendre au Sénégal, en ciblant des marchés relativement peu exploités en Afrique francophone. Le PDG et cofondateur de Gebeya, Amadou Daffe, a déclaré que le pays était un tremplin logique pour la région dans son ensemble.

«Le Sénégal est le paysage idéal pour les entreprises technologiques car il abrite de nombreux pôles dédiés aux avancées technologiques. La majorité de la population a moins de 25 ans, ce qui signifie énergie et capacité à prospérer dans l’économie », a-t-il déclaré.

Le pays étant le premier emplacement de Coders4Africa (C4A), la société américaine de conseil et de logiciels acquise par Gebeya , Daffe attend beaucoup de l’expansion de Gebeya dans le pays. Il entend former des professionnels de la technologie bien équipés et compétents et créer des emplois au Sénégal, ce qui le placera au cœur de la transformation numérique en Afrique.

Le co-fondateur, Hiruy Amanuel, partage l’avis de son co-fondateur concernant les opportunités offertes par le Sénégal.

« Je suis très heureux de continuer à explorer d’autres pays du continent africain pour voir ce que les autres pays ont à offrir en matière de services technologiques dans leurs secteurs respectifs », a-t-il déclaré.

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