Kaolack

Kaolack : les bijoutiers ne voient pas l’utilité de l’or de Sabadola

Kaolack : les bijoutiers ne voient pas l'utilité de l'or de Sabadola

Le gisement d’or de Sabodala a été découvert en 1961. Son exploitation a commencé en 2008. Les réserves de la mine sont estimées à 90 tonnes d’or métal, avec une production annuelle moyenne de 6 tonnes pendant une durée minimale de 10 ans. Cependant les bijoutiers sénégalais particulièrement ceux de Kaolack ne sentent pas la présence de ce merveille situé dans le Sud-Ouest du Sénégal (Kédougou).

« Nous les bijoutiers vraiment nous avons pas d’accès à l’or de Sabadola, en réalité on l’entend simplement comme tout bon sénégalais mais nous le voyons pas » a d’emblée lancé Abdoulaye Thiam.

Abondant dans le même sens, Cheikh Thiam soutient qu’en cas de besoin ils importent cette pierre précieuse : » C’est honteux de voir des bijoutiers sénégalais importés de l’or car tout les bijoux que nous exposons ici émane de l’extérieur. A la fin est ce que nous n’enrichissons pas les autres pays en achetant leur produits ? » se questionne t-il.

Face à cette dilemme, les bijoutiers lancent un appel à l’endroit des autorité concernées pour la mis en place des bureaux vendeurs d’or afin de mettre fin a l’importation de cette pierre précieuse.

« la présence des produits chinois et les problèmes confrontés à l’intérieur de notre milieu suffit largement nous ne demandons pas au autorités de nous prêter ni de nous offrir l’or de Sabadola mais de nous vendre notre propre or. L’utilisation de notre propre or reviens à baisser les prix de vente de nos bijoux et aussi va permettre à tout un chacun d’en avoir accès », ont conclut ses bijoutiers.

 

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