Kaolack

Un Job à Kaolack : le taxi Jakarta un métier choisi par les jeunes [Reportage]

Circulation Kaolack
des Moto-taxi à Kaolack

Kaolack, ville qui se situe au centre ouest du Sénégal est un carrefour où se rencontrent différents voyageurs venant de tous les coins du Sénégal. Et alors que la ville ne cesse de s’agrandir, un métier, pourtant toujours présent à Kaolack, semble prendre une toute autre dimension : le taxi Jakarta. Ce « Job à Kaolack » se développe de jour en jour et semble être choisi par les jeunes.

Pour ne pas s’adonner a des activités néfastes qui gangrènent le pays, à Kaolack, nombre de jeunes ont trouver la solution à l’oisiveté . Nous sommes allés à la rencontre de leur président, Mamadou Bâ qui dans une interview nous livre les réalités de ce travail.

Comme tout autre travail, le Taxi de moto Jakarta s’est imposé à Kaolack avec beaucoup de rivalités avec les conducteurs de transports en commun (taxis, cars…), comme semble l’expliquer Mamadou Bâ  en ces termes : « la rivalités entre les taximan existe bel et bien mais n’empêche pas que chacun ait ce qu’il doit avoir ce que Dieu lui procure ».

Aujourd’hui, de plus les jeunes qui conduisent ces motos Jakarta sont confrontés aux nombreuses tracasserie que leur imposent les agents de la municipalité sur le port des casques et des problèmes d’abonnement.

À ce propos, le président de l’Association des conducteurs de Motos Jakarta à Kaolack explique ces soucis tendent à disparaitre avec l’appui de la police centrale qui avec la force arrive à régler certains cas.  Toutefois le président M. Bâ se réjouit du travail des forces de l’ordre « depuis quelques temps on note un recul des agressions vis-à-vis des Jakartamen et lance un appel à leurs endroits pour qu’ils veillent à la sécurité de leurs patrimoines en collaboration avec la police tout en dénoncent les intrus afin de les arrêter pour qu’ils travaillent en bonne conditions ».

Mais s’il en est ainsi, c’est que le métier, contrairement à ce que certains pourraient croire, nourrit bien son homme. Puisque comme l’indique notre interlocuteur, les jeunes Kaolackois gagent bien leur vie en conduisant des motos Jakarta.

Une prospérité du secteur qui pousse certains élèves d’en faire un gagne-pain le temps des vacances scolaires.  Cela leur pour subvenir à leurs besoins et décharger un peu des parents déjà trop surchargés.

Revenant sur ce phénomène, le président de l’Association des conducteurs de Motos Jakarta à Kaolack exhorte les élèves de ne jamais abandonner les études. Mais il leur propose un plan qui devra faire l’affaire. « En période de vacance ils peuvent venir travailler et gagner un minimum pour régler les choses primaires histoire de suppléer un peu leurs parents. Mais ils devront aussi bien étudier parce que c’est dans ça que leur avenir sera préparé » explique-t-il.

Pour finir, Mamadou Ba lance un cri de cœur à l’endroit des autorités et des bonnes volontés originaires de la cité du Saloum. Et comme pour pousser les uns et les autres à entendre sa plaidoirie, Ba va jusqu’à donner l’exemple des  ressortissants de Touba et environs communément appelés « Baol-Baol » qui n’oublient jamais leur fief.

« Les jeunes veulent bien travailler et il est du devoir des autorités et bonnes volontés de les appuyer par le biais des projets et des financements, car les jeunes Kaolackois s’active sous la chaleur du soleil pour avoir quelques choses et l’amener à la maison pour régler les soucis familiales.», plaide-t-il, indiquant que le Moto-taxi est un métier à risques d’autant ils n’ont n’a pas des assurances. « Mais les jeunes Kaolackois ne veulent pas être des paresseux et préfèrent gagner leur vie dignement », termine-t-il.

 

Thierno BARRY (Stagiaire)

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