Economie

Tabaski 2019 : ces metiers qui se frottent les mains à Kaolack

Kaolack Marché
Kaolack

L’Aid el-Kabir est la fête qui commémore le sacrifice d’Ibrahim. Appelée Tabaski dans les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale, elle est la fête la plus importante pour la communauté musulmane. Si les hommes  s’occupent de l’achat du mouton, les femmes, elles, ont les yeux rivés sur les tissus tendances, greffages et autres pour être belles le jour-j. Ce qui fait les affaires des commerçants.

Les Cheveux naturels pour être au top le jour-j

Moustapha est un vendeur de produits cosmétiques au niveau du marché central de Kaolack. Selon lui , « les femmes achètent le plus souvent les cheveux naturels dont les prix peuvent varier entre 40 à 300 milles FCfa. », dit-il. Selon lui même si les prix sont élevés, cela va permettre aux femmes de se faire faire de belles coiffures pour être au top le jour de la Tabaski. « En ce moment ci les choses marchent vraiment. Alhamdoulilha nous remercions le bon Dieu », reconnaît le jeune commerçant.

Le sommeil a quitté les ateliers de coutures

Chez les couturiers et autres tailleurs, la situation est la même. En effet, la aussi les choses vont biens. A l’image des boutiques de cosmétiques, les couturiers sont aussi pris d’assaut par la clientèle. Et dans les ateliers on commence à perdre le sommeil pour pouvoir satisfaire la clientèle avant le jour de la Tabaski. Leur seule préoccupation étant de respecter les engagements pris auprès des clients.

« Je commence à passer la nuit ici depuis hier (Lundi), pour respecter les engagements pris avec mes clients. Je pense bien pouvoir finir tous les commendes avant la fête. Dieu merci le travail marche très bien en cette période », a reconnu Pape Sané, tailleur au marché Khaar Yalla.

Les vendeurs de tissus aussi se frottent les mains

Les vendeurs de tissus ne se plaignent pas non plus. En effet là aussi la clientèle est présente et prête à dégainé des milliers de Francs pour quelques mètres de tissu. « Alhamdoulilah, les affaires marchent », a fait savoir Abdou Ndiaye qui ajoute que « ce sont les femmes qui nous fréquente le plus. Chaque jour que Dieu fait, je vend 3 à 4 tissus et au fur et à mesure que la Tabaski approche, ça augmente ».

Même son de cloche pour les vendeurs de moutons qui gagnent beaucoup d’argent en cette période, malgré parfois ils ont du mal à s’entendre avec les clients sur les prix. « C’est un peu difficile mais Dieu merci parce que chacun veut se procurer d’un mouton. Cette année ci, les foirails ne sont pas encore bien fournis mais n’empêche le commerce marche à merveille », nous dit-on Kalidou Diallo, vendeur de moutons au Daaral de Dialègne.

Les denrées alimentaires font aussi partie de la préparation de la fête de l’Aid al-Kabil. Chaque année les prix varient et  deviennent parfois trop chère, mais grâce à Dieu les pères de familles trouveront toujours un moyen pour faire plaisir à leur famille.

En un terme, Tabaski est la fête qui réuni toute la famille autour du mouton mais aussi avec de belles « Sagnsé » de part et d’autre. En fin de compte chacun y trouve son compte.

Maimouna GUEYE (Stagiaire)

 

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