Afrique

Potentielles sources de blanchiments de capitaux : des organisations veulent faire contrôler les finances des fondations des Premières dames africaines

Potentielles sources de blanchiments de capitaux : des organisations veulent faire contrôler les finances des fondations des Premières dames africaines
Marème Faye Sall Première dame du Sénégal

Les demandes visant à faire contrôler les finances des fondations des Premières dames africaines se multiplient. La dernière en date celle de la section sénégalaise de Transparency International, comme relevé par KLINFOS .

L’épouse du président ne doit pas se limiter au rôle de personnage médiatique, depostiche, dont le mari bénéficie du capital sympathie engendré par ses parures originales et par sa beauté, supposée.

Ça tombe bien : en Afrique, toutes les Premières dames ou presque disposent d’une fondation. Mais ces fondations ne sont jamais soumises au contrôle. Pourtant ce sont des sommes d’argent importante qui peuvent atteindre des milliards de nos francs qui transitent par les finances de ces fondations.

Un fait qui ne peut plus continuer selon le Coordonnateur du Forum civil .

Birahim Seck a une nouvelle fois attiré l’attention des autorités sur la nécessité de contrôler les financements des Premières dames et de toutes les Organisations à but non lucratif.

D’après Birahim Seck , ces structures restent des sources potentielles de blanchiments de capitaux et de financements du terrorisme.

Il demande aux autorités d’exercer un véritable contrôle leurs fonds par la Cellule nationale de traitement des informations financières ( Centif ) et le Procureur de la République.

Avant Birahim Seck et le Forum civil, d’autre organisations ont déjà manifesté le souhait de faire contrôler les finances des fondations des Premières dames sur le continent.

La traque des biens dits mal acquis prend une autre tournure. La première dame aux bancs des accusés. Les avocats de Karim Wade ont annoncé la couleur jeudi dernier en la citant à témoin dans le procès du siècle, pour 650 millions de F CFA que Marème Faye Sall aurait eu comme financement au niveau de Black Pearl Finances, une des sociétés dans le dossier contre Wade-fils.

Au Sénégal, en 2014, en plein procès de Karim Wade pour enrichissement illicite, le bureau national de l’associations des jeunes marabouts citoyens dirigé par Serigne Assane Mbacké a déposé une plainte contre la Première dame du Sénégal Marème Faye Sall au niveau de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI).

Ladite organisation avait, à l’époque, invoqué la loi n°81-53 du 10 juillet 1981 pour inviter le Procureur spécial, Alioune Ndao à sévir.

Mr Mbacké et Cie reprochent à Marème Faye Sall d’avoir bénéficié d’un financement de 650 millions F Cfa pour la construction de daaras modernes de la part de l’homme d’affaires marocain Othman Benjelloun, président de Bnce devenue Black Pearl Finance créée en février 2003.

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