À New-York : Macky Sall reconnait devant ses pairs qu’il a encore des progrès à faire
Macky Sall a reconnu qu’il avait encore du chemin à faire pour réaliser ses vœux, en matière d’offre de santé, au profit des Sénégalais. À la tribune des Nations-Unies où il s’est prononcé, ce lundi 23 septembre 2019, dans le cadre de la 742e Session de l’Assemblée générale, le président de la République a relevé les efforts fournis, mais il a reconnu qu’il restait à son gouvernement beaucoup de défis à relever. Et ce, malgré tout ce qui a été fait jusqu’ici.
‘’Nous avons encore des progrès à faire pour la pérennisation et la fiabilisation du système, par son extension, une meilleure identification des bénéficiaires et une meilleure maitrise de la facturation des prestations. Ces efforts sont en cours et nous sommes disposés à nous inspirer d’autres expériences réussies dans le domaine de la Csu’’, a dit le président Sall devant ses homologues.
Le Président @Macky_Sall en déjeuner de travail offert par la Chancelière Angela Merkel, en marge de l’assemblée générale des Nations Unies pic.twitter.com/n1y6Efyi9V
— Présidence Sénégal (@PR_Senegal) September 23, 2019
Des défis que son administration doit relever malgré les résultats obtenus par la Cmu/Csu qui, renseigne-t-il, ‘’a enregistré d’importants progrès, avec notamment : l’installation de 651 Mutuelles de santé fonctionnelles dans les 552 communes du Sénégal ; l’enrôlement de près de 3 000 000 bénéficiaires dans les Mutuelles de santé ; la collaboration avec les Ministères en charge de la Culture et de l’éducation nationale pour faciliter l’enrôlement des acteurs culturels et des élèves’’.
Nécessité d’une meilleure maîtrise de la facturation des prestations
Le président Macky Sall, dans son intervention à la tribune des Nations-Unies, s’est félicité du choix du thème qui portait sur la santé. ‘’En maintenant la question de la Couverture sanitaire universelle au cœur de son agenda, l’Assemblée générale réaffirme la pertinence de la santé comme partie intégrante des politiques publiques d’inclusion et de justice sociale ; mais également comme facteur sécuritaire, si l’on considère l’impact international des maladies transmissibles dans un monde globalisé. Nous avons lancé le programme de la Cmus/Csu en 2014 après avoir constaté que seuls 20% des sénégalais, essentiellement les travailleurs des secteurs public et privé, bénéficiaient d’un système formel de couverture maladie. Nous voulons ainsi réduire les inégalités sociales en facilitant l’accès aux soins de santé à tous les segments de la population, y compris les plus vulnérables’’.
En marge de l'assemblée générale des nations unies, le Président @Macky_Sall a pris part à un panel sur la couverture maladie universelle.
En mettant en relief les bons résultats enregistrés, il s'est dit ouvert à d'autres expériences pour dépasser le taux de couverture de 50%. pic.twitter.com/613hYzgNlo— Présidence Sénégal (@PR_Senegal) September 23, 2019
Il a, dans ce sens, rappelé à ses collègues, avoir créé en 2015 avec son gouvernement ‘’une Agence nationale chargée de soutenir les mutuelles de santé nouvelles ou déjà existantes et de tenir un registre national d’immatriculation de ces mutuelles ; de contrôler leur fonctionnement, leur situation financière et leur solvabilité ; et de mettre en place un système fiable d’information et de gestion pour éviter les abus’’.