Recrudescence de la violence : le mal persiste à Kaolack
Les meurtres se sont multipliés à une vitesse éclaire ces derniers temps au Sénégal en particulier à Kaolack. Chaque jours avec son lot de meurtres installant la peur au sein de la population. Hier à Touba, deux jeunes ont été retrouvés mort égorgés au quartier Darou Rahmane. A Kaolack, le dernier cas en date, celui du meurtre au marché « Guedj » qui défrayé la chronique. Face à cette recrudescence de la violence, les populations réclament plus de sécurité.
« Ils ont commencé de se quereller, on a tout tenté pour les séparer mais en vain. Ses hommes ont l’habitude de se chamailler et si la Police arrive, ils vont se disperser pour ensuite revenir. A tout moment on appelle les forces de l’ordre pour éviter ces genres de choses », dixit Moussa Thiaré, responsable du marché.
Selon Pape Hann, le chômage est la principale cause de cette insécurité galopante, : »Kaolack a beaucoup de bandits, en plus il y’a le chômage. La majorité des jeunes passent leur temps à boire du thé faute de travail. Ce qui les poussent, parfois, à faire des agressions, car ne pouvant plus résister à la pression sociale », martèle t-il.
En cette cause, s’ajoute; : »Le manque de sanction sévères à l’endroit des auteurs de ces crimes », soutient Baye Dieng, conducteur de moto Jakarta.
« La Police doit faire des descentes périodiques dans toutes les zones à risques, avant que l’irréparable ne se produise », renchérit le jeune jakartaman.
Le débat sur la réintroduction de la peine de mort refait surface à chaque crime enregistré. Toutefois, le temps est arrivé de trouver une solution à la crise des valeurs que connaît aujourd’hui la société sénégalaise.
Aida Camara