Insécurité à Kaolack: Samba Sadji accuse les jeunes drogués, les alcooliques et le chômage
Le coordonnateur du Libéralisme social sénégalais (LSS) à Kaolack, s’est prêté aux questions de KLINFOS.COM . Samba Sadji nous a donné son avis sur débat autour du 3èm mandat du Président Macky Sall, sur l’affaire de faux billets de Boughazelli et enfin sur l’insécurité galopante à Kaolack. Sur ce dernier point, le leader politique accuse les drogués, les alcooliques et le chômage.
Entretien :
Klinfos.com : l’actualité du moment est surtout marquée par le débat autour d’un probable 3em mandat de Macky Sall. Votre point de vue ?
« Macky Sall a été élu en 2012 pour un mandat de 7 ans mais il y’a eu une révision de la constitution en 2016 dont l’article 27 stipule qu’il ne peut exercer plus de 2 mandats consécutifs. Sur le plan du droit statutaire, sur le réglementaire, la loi n’est pas verrouillé. A partir de 2019, il est entrain d’exercer son premier mandat de 5 ans. En 2024, il pourra briguer donc son 2èm mandat. Maintenant, s’il décide de ne pas se présenter en 2024, se sera par convenance personnel. Mais sur le plan des textes, Macky peut bel est bien briguer un second mandat de 5 ans en 2024 ».
Quelle est votre réaction sur l’affaire Boughazelli qui, en premier temps avait refusé de répondre à la convocation de la Section de recherche ?
« Pour le cas de Boughazelli, il faut qu’il sache que nul n’est au dessus des lois. Les affaires de justice doivent être séparées du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif. Les judiciaires veillent au respect des lois et aussi des infractions. Et on sait que la transparence est l’une des clefs de la bonne gouvernance. Donc Seydina Fall même s’il est au Bénno Bokk Yaakaar, il ne doit pas être protégé parce que nous sommes dans un pays de droit. Et il doit vraiment déférer à la convocation pour éclairer la lanterne, pour se défendre. Donc il est incriminé quelque part, s’il se sent innocent, il doit véritablement déférer à la convocation ».
Ces temps ci, on note une insécurité récurrente dans la région de Kaolack. Selon vous qu’est ce qui est à l’origine de ce phénomène et quelles solutions préconisez vous ?
« Moi je pense que pour les causes déjà il faut vraiment cibler les jeunes avec la consommation des stupéfiants, il y’a aussi l’abus d’alcool, il y’a également le problème du chômage qui pousse les gens à faire cette insécurité là, vers les agressions et tous ça. Il y’a la pauvreté quelque part, il y’a également les inégalités sociales, tu vois des gens qui ont beaucoup d’argent, il n’aide pas les autres. Ses inégalités là peuvent vraiment provoquer ses violences. Il y’a également l’association de malfaiteurs, des gangs au niveau de Kaolack et le chômage joue aussi son rôle par rapport à cela. Maintenant, pour qu’il est véritablement des solutions, moi, je préconise certaines solutions : d’abord il faut qu’il y’ait la primauté du droit, il faut qu’il y’ait l’égalité devant la loi, il faut que l’on lutte également contre l’impunité, la corruption, les détournements de deniers publics. Pour les solutions aussi, il y’a la présence effective des forces de l’ordre dans les zones potentiellement de criminalité. Il faut que dans tous les zones, que l’on implante la Police de proximité. Alors, il faut aussi que les population respectent les corps de sécurité. Il faut aussi la présence des fonctionnaires de sécurité dans les villages, dans les villes, dans les quartiers. Également, le gouvernement doit doter des moyens de communication logistiques efficaces pour pouvoir aidé les policiers et les gendarmes au maintient de l’ordre ».
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