Le chiffre du jour: 554 journalistes tués au cours de la décennie 2010
Selon les chiffres cités par le quotidien américain, les années 2012, 2013 (74 tués) et 2015 (73) ont été les plus meurtrières pour les journalistes à travers le monde.
Daphne Caruana Galizia, Jamal Khashoggi, et beaucoup d’autres. En tout, 554 journalistes et 49 collaborateurs (interprètes, chauffeurs, etc.) ont été tués en raison de ou pendant leurs fonctions durant la décennie 2010, rapporte le Washington Post lundi 30 décembre, citant les chiffres du Comité pour la protection des journalistes, une association à but non lucratif basée aux États-Unis.
Des centaines d’autres journalistes sont morts dans des conditions qui n’ont pu être éclaircies par le CPJ, précise le quotidien qui dénonce l’impunité des auteurs.
L’année 2019 restera comme la moins sanglante de la décennie, 25 journalistes tués dans 13 pays, mais Courtney Radsch, la porte-parole du Comité, s’inquiète en particulier de la recrudescence des violences au Mexique où 10 journalistes ont été assassinés depuis un an. Selon les chiffres cités par le quotidien, les années 2012, 2013 (74 tués) et 2015 (73) ont été les plus meurtrières.
Et même si moins de journalistes ont été tués en 2019, les atteintes à la liberté de la presse restent endémiques. Les gouvernements répriment la presse libre, accusent les journalistes de publier de fausses nouvelles, perquisitionnent des médias et coupent l’accès à Internet.