Grave révélation: «le dialogue national coûte 10 millions par jour»
Le dialogue national coûterait 10 millions par jour au pauvre contribuable sénégalais. La révélation est du député Mamadou Diop Decroix qui dit avoir l’information d’un adversaire (quelqu’un du pouvoir). Voilà ce que explique le patron d’And Jef Pads dans un post sur internet.
«Je viens d’apprendre, par un de ses adversaires, que le dialogue national coûte 10 millions par jour. Pourtant il n’a pas encore démarré. Parle-il du dialogue poltique qui a déjà démarré ? Si c’est le cas, alors ils seraient donc complices du gaspillage des deniers publics si tant est que ce qu’ils disent est vérifié.
Plus fondamentalement, si moi j’étais convaincu que l’objectif caché du dialogue était de coopter des soit disant opposants dans un projet d’émirat gazier, je m’y serai opposé en prenant la rue comme les Guy Marius et, si nécessaire, je les rejoindrais ou les remplacerais à Rebeuss au lieu de me contenter de mon clavier.
Le clavier et la souri c’est bon mais ce n’est pas ça qui change fondamentalement les choses. Qu’on ne se fasse pas d’illusions : Si le dialogue en cours échouait à trouver des règles consensuelles de dévolution démocratique et pacifique du pouvoir, ce sont ces fameux soi-disants opposants qui sont au dialogue qui reprendront à nouveau la rue comme ils l’ont fait tout au long du septennat (2012-2019) de Macky Sall. Ce sont ceux-là qui ont été constamment bousculés, gazés, arrêtés, envoyés en prison. Où étaient les autres, héros du clavier et de la souris ? Pendant qu’on y est, pourquoi ne remplacent-ils pas les dialogueurs dans la rue ? En réalité ils ne le feront pas parce qu’ils en sont incapables. Mais ils ne veulent pas non plus laisser les vrais combattants explorer la voie du dialogue. Actuellement leur mission est de les discréditer à moindre frais. Tout ça me semble trop facile et le plus facile n’est jamais le meilleur chemin.
Bien sûr que le dialogue ne pourra pas non plus avancer de façon satisfaisante sans que le pouvoir ne mette fin à la manière forte en cours contre les opposants. Cette façon de faire est même une menace réelle pour la poursuite des concertations ».