Economie

Zone de libre-échange continentale africaine: le Sénégal évalue ses atouts

aminata assome diatta
Aminata Assome Diatta, ministre du commerce

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) renvoie les économies du continent à réévaler leurs avantages comparatifs. Pour le Sénégal, l’équation est simple: 46% des exportations du pays de la Teranga vont sur le continent africain, déclare la ministre du commerce, Aminata Assome Diatta, vendredi 21 février 2020 à Dakar, en marge d’ un point de presse avec les acteurs de l’économie sénégalaise.

Cette rencontre avait pour objectif principal de faire le point sur l’état d’évolution de la ZLECA. Dès cette année, souligne la ministre, le Sénégal mettra en œuvre des projets innovants et de stratégies de développements sur les services. Ainsi, le ministère du commerce, de concert avec les acteurs du secteur, va travailler davantage sur la stratégie nationale consacrée au marché commun.

Les parties prenantes, informe-t-elle, vont développer des offres de service à fort potentiel d’exportation, en mettant le focus sur 5 secteurs de services à libéraliser. Il s’agit du secteur des services financiers, des communications, des transports, des services aux entreprises et du tourisme. Livrant ses chiffres, l’ancienne directrice du ministère du commerce a soutenu que les emplois créés par l’activité économique ont été satisfaisants. Dans le cadre du programme, «Développer l’emploi», plus de 3961 emplois sont attendus dont 652 emplois directs et 363 emplois temporaires.

L’année 2019 a été marquée par une hausse des exportations, un renforcement des PME/PMI et une amélioration du cadre réglementaire des différents secteurs et sous-secteurs, a-t-elle conclu. Pour rappel, un rapport sur l’état d’avancement de la ZLECA a été présenté, le 9 février dernier, à Addis Abeba .

C’était en marge de la 33e Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine. Sur ce, les Ministres du Commerce ont demandé à la Commission de l’Union Africaine d’organiser de février à mai 2020, une série de réunions techniques des instances de négociation. Ces concertations permettront aux États membres d’achever les travaux en suspens.

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