Jugeant les 10% de Petrosen minime: le Sénégal cherche près de 2000 milliards de F Cfa pour racheter 20% des parts
Ce sont les critiques de la manières dont les contrats pétroliers ont été libellés qui risquent de pousser de larges bananes. Et pour cause, alors qu’il a toujours nier s’être fait léser dans le partage, le Sénégal a enfin jugé les 10% de Petrosen minime. Ainsi le pyas cherche près de 2000 milliards de F Cfa pour racheter 20% des parts, a appris klinfos.
L’exploitation prochaine des ressources pétrolières et gazières n’est pas de tout repos pour les autorités sénégalaises. La preuve est que l’Etat est en quête de 3 milliards de dollars (soit 1 821 milliards de F Cfa c’est-à-dire l’équivalent de la moitié du budget national) pour racheter 20% des parts dans les contrats pétroliers. Une information émanant de Mahammad Boun Abdallah Dionne.
« Ce que nous voulons, aujourd’hui, c’est d’aller au-delà des 10% automatiques que les parts que Petrosen a dans ses contrats de recherche et de partage. Nous avons, par exemple, trouvé au Nord et vers Sangomar du gaz. Aujourd’hui, le chef de l’État est en train de travailler, d’arrache-pied, pour mobiliser beaucoup de ressources au plan international »a indiqué M. Dionne, le ministre d’Etat et Secrétaire général de la Présidence.
Et MahammAd Dionne qui s’exprimait lors d’un entretien accordé à E-Média d’ajouter : « On est dans des zones de 3 milliards de dollars voire plus, pour racheter des parts supplémentaires aux consortium qui sont en train de l’exploiter, pour que le Sénégal d’aujourd’hui et de demain puissent avoir beaucoup plus que la petite part de 10% que nous avons, de par la loi. Et c’est cela aussi la dette. Mais une dette productive pour davantage de richesses… »
À l’en croire, tous les contrats ont été aujourd’hui publiés. « Ces contrats, c’est les mêmes qu’on signait depuis Senghor. Le Code pétrolier, c’est le même. Le Code minier, c’est le même. Mais il a légèrement évolué dans le bon sens avec de nouveaux standards. Quand on était encore dans la phase recherche, ce n’est pas la même chose quand on est devenu un pays avec des réserves certifiées. Aujourd’hui, nous sommes beaucoup plus volontaristes dans la démarche. C’est pourquoi on a adopté un nouveau Code pétrolier, un nouveau Code minier », a-t-il confié