Université El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack: les étudiants décrètent une grève illimitée
L’enseignement supérieur est en pleine ébullition. Après les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor qui ont décrété une grève illimitée, et le Saes qui a lancé hier son « offensive 3-4-3 », place aux étudiant de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein). Ils ont décrété, ce mardi, une grève illimitée jusqu’à la satisfaction de leur plateforme revendicative.
Le porte-parole de l’amicale des étudiants de l’Ussein Alpha Sow d’abord souligné qu’ils étaient en grève hier (lundi Ndlr). En effet, la masse estudiantine a voulu s’exprimer sur les lenteurs qui ont été notées au niveau de l’Université à savoir : « la livraison des tables-bancs pour que les classes puissent être équipées. Jusqu’à présent, il y a des classes qui n’ont aucun équipement et on pense que les tables-bancs sont primordiales pour le démarrage des cours », dit-il.
Le porte-parole des étudiants a également dénoncé le problème d’espace au sein du réfectoire.
« On est également confronté à un problème d’espace au niveau du restaurant. Il n’y a que 136 places devant accueillir plus de 1 300 étudiants. Certains quittent chez eux à 7 heures du matin pour faire la queue jusqu’à 8 heures passées, rien que pour prendre le petit-déjeuner. Il va falloir que l’administration ou même l’Etat du Sénégal trouve les moyens qu’il faut pour nous mettre dans de bonnes conditions, car c’est eux qui nous ont orientés dans cette universités », prévient-il.
S’agissant du troisième point de leur plateforme revendicative, il indique que l’année dernière, ils étaient environ 800 étudiants. Cette année, avec l’arrivée des nouveaux bacheliers, l’effectif avoisine 1300 étudiants. « On avait demandé à l’administration de mettre en place un chapiteau pour faciliter l’accès au restaurant. Là aussi, jusqu’à présent rien n’est encore fait. On demande aussi des ralentisseurs devant l’école. Car, hier une personne a été mortellement fauchée par un véhicule. Et cette catastrophe pouvait tomber sur un de nos étudiants », a-t-il prévenu.
