Affaire Dieyna-Diop Iseg : « Sen Petit Galé » au banc des accusés
Le fait divers qui défraie la chronique reste bien en ces temps qui courent, l’affaire Diop ISEG-Dieyna. Selon les journaux de la place, le big boss de l’institut de formation est accusé de détournement de mineur. Le constat, qui est quand même malheureux au Sénégal, est que pour ces genres de situation on ne se pose jamais la question : Pourquoi et/ou Comment en est-on arrivé là ?
Pour tenter de répondre à la question comment le pays de la téranga en est arrivé jusqu’à ce niveau… ? Il faudra juste voir cette grande « arnaque sociale » réalisée sur le dos des enfants, aux parents pour la plus part inconscients des conséquences dangereuses de cette télé-réalité appelé Sen Petit Galé.
L’argent, encore l’argent…toujours l’argent
Dans les années 2000, une maison de production en perte de vitesse, qui a connu beaucoup de départ au niveau de ses artistes-chanteur, avait comme projet, vue sa situation économique, comment continuer à exister et gagner de l’argent ? Réponse : les enfants ! Comment, en créant Sen petit Galé. C’est parti, comme le groupe a déjà une télé à sa disposition, c’est parti, l’émission est lancée.
Voilà un programme télévisuel, sur le plan retombée commerciale qui compte le plus de sponsors, devant toute autre émission diffusée au petit écran. L’argent étant le principal objectif, des hommes d’affaires sont même
décrocher pour accompagner, selon le producteur « la récréation » des enfants. Des chèques sont signés, des terrains viabilisé sont donnés, les cadeaux bousculent les enfants, pire
encore on fait croire aux enfants que « téranga aduna beutt leu »
L’éducation des enfants…on s’en fout !
On se le rappelle, pour vendre l’émission à la population « naïve », la politique d’encadrer les enfants au moment des vacances est dite. Quelques années plus tard, on les a attaqués sur le système de recrutement des enfants. Toute la population se demandait, est-ce-que Sen petit Galé ne va pas avoir des conséquences sur le résultat des enfants à l’école ?
Pour encore continuer dans leur projet de recherche de fond sur le dos des enfants, le producteur donne comme argument, à Sen P’tit Galé il n’y a que des élèves qui ont de bonnes notes. D’ailleurs on ne fait pas participer, un élève qui n’a pas une moyenne de plus de 12 ou 15.
Problèmes : un élève qui a une moyenne de plus de 15/20 à l’école, est-ce-que ce dernier n’a pas d’autres prédispositions que de devenir chanteur dans le futur ? Et puis si vraiment c’est pour accompagner les enfants, à l’école il y’a dans chaque classe des élèves qui ont des prérequis, en dessin, chanson, bref des doués en art. N’était-il pas beaucoup plus pertinent de prendre ses élèves qui ne parviennent pas à avoir une bonne note en maths mais qui ont la possibilité d’avoir 20/20 en chanson par exemple ? Sur le plan social, l’enfant de kaolack dont je terrai le nom, brillant avant Sen P’tit Galé…n’as plus ses bonnes moyennes. Mbeugué n’a plus ce regard plein de kersa…durant les premiers primes. Bibastar se donne à des photos presque obscènes sur la toile. Aujourd’hui Dieyna est au tribunal pour affaire de viol.
A qui son tour demain ?
BAMBY