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Coronavirus : une quarantaine de Sénégalais interdits d’entrer en Gambie

Tanji port Gambie
le port de Tanji en Gambie

Alors que la lutte contre le coronavirus s’intensifie, les responsables du Département de l’immigration de la Gambie (GID) ont refusé le débarquement de trois pirogues sénégalais transportant plus de quarante personnes au site de débarquement du poisson de Tanji, une ville de l’extrême ouest de la Gambie. La Gambie et le Sénégal ont tous les deux procédés à la fermeture de leurs frontières à cause de l’épidémie de coronavirus.

Le coronavirus a fini de perturber la vie à l’intérieur de presque tous les pays du monde, après avoir forcé chaque pays à se cloitrer sur lui-même. Mais il y’a de ces gens qui ne veulent pas l’entendre de cette oreille. La quarantaine de personnes au bord de pirogues sénégalais qui ont tenté de débarquer à Tanji, en Gambie sont de ceux-là.

Selon les médias gambiens, le premier pirogue de pêche sénégalais, qui proviendrait de Mbour – un endroit touché par la pandémie de Covid-19, précise le presse locale – est arrivé sur le site maritime de Tanji le 18 mars 2020, tandis que deux autres pirogues sont arrivés respectivement les 20 et 21 mars.

Le mois dernier, le président Adama Barrow a approuvé la fermeture de toutes les frontières entre la Gambie et le Sénégal, y compris les routes aériennes et maritimes, en tant que mesures pour endiguer la propagation de la covd-19.

Vendredi, le commissaire aux opérations du GID a entamé une visite d’évaluation sur les frontières et les sites de débarquement du pays en vue d’obtenir des informations de première main sur le fonctionnement de leurs officiers de première ligne sur le terrain.

Samedi, ils ont visité les points de débarquement de Berending Crossing Point, Tanji, Gunjur et Bakau.

« Depuis la déclaration du président de la fermeture de nos frontières, notamment aériennes et maritimes, nos officiers, en particulier ceux qui se trouvent actuellement aux frontières, travaillent efficacement pour garantir que la déclaration du président soit appliquée à la lettre », a déclaré Ebrima Jobarteh.

La lutte contre la pandémie mortelle de coronavirus, a déclaré Jobarteh, exige que tout le monde soit sur le pont, c’est pourquoi leurs officiers travaillent sans relâche pour limiter les déplacements des personnes à l’intérieur de nos frontières.

Mamanding S. Dibba, le porte-parole du GID a déclaré : «La direction du GID a jugé sage que, pour faire respecter la déclaration du président de fermeture des frontières; nous devons également renforcer nos opérations. La lutte contre la pandémie est la lutte pour tous et c’est important pour nous tous. »

Pour Jakaria Darboe, officier commandant Tanji, afin de contrôler le mouvement des bateaux de pêche, ses services essayent d’enregistrer tous les bateaux. « Les trois pirogues de pêche sénégalais en provenance de Mbour ont été interceptés par nos officiers et nous leur avons doté de carburant et leur avons demandé de rentrer chez eux. Nos officiers patrouillent 24 heures sur 24 sur la mer et les rivières pour s’assurer que personne n’utilise nos eaux pour entrer dans le pays », a-t-il déclaré, sans préciser ce qui a été décidé à propos de l’équipage et les passagers des pirogues.

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