Épidémie de Coronavirus

Lutte contre le Covid 19 : à Kaolack, les journalistes apportent leur contribution

Don de riz
UN DON DE RIZ À KAOLACK

Dans l’élan de solidarité et la participation citoyenne pour la lutte contre la pandémie de Coronavirus, les journalistes Kaolackois sous la houlette de leur présidente, Marie Bernadette Séne, ont apporté leur contribution. En effet, plusieurs sacs de riz ont été remis à Ahmed Tidiane Thiaw, préfet du département de Kaolack. Une geste vivement apprécié par le préfet, qui reste convaincu que le combat contre le Covid-19 est l’affaire de tous.

Les correspondants de la presse nationale basés à Kaolack ont remis symboliquement au préfet du département, des sacs de riz, en guise de contribution à la lutte contre le covid-19, a constaté l’APS.

Le préfet Ahmed Tidiane Thiaw a jugé ‘’patriotique’’ ce geste posé par les journalistes, estimant qu’il ‘’magnifie leur générosité de cœur et d’esprit’’. Il soutient que ‘’la générosité n’est pas une affaire d’opulence’’ et qu’en agissant de la sorte ‘’les journalistes ont fait un acte de générosité’’.

Pour lui, ‘’il y a d’autres formes de dons aussi importants que les premiers auxquels ces journalistes se livrent quotidiennement en couvrant les activités dans la ville’’. ‘’Si on jouait à valoriser le coût des actions quotidiennes menées par les journalistes, on en serait à des millions’’, a dit le préfet qui ajoute que ‘’cet acte fait partie des deux premiers qui l’ont le plus touché dans ce combat contre covid-19’’.

Il a loué la franche collaboration entre les journalistes et l’administration estimant que ‘’Kaolack fait partie des villes les plus couvertes dans ce combat contre le covid-19’’.

Au nom des journalistes, Bernadette Séne, correspondante du quotidien L’Observateur a fait la genèse de ce don qui est parti d’une discussion avec un confrère dans un groupe watshap regroupant tous les confrères. ‘’Il a été retenu de faire un geste. Tout le monde a approuvé et nous avons demandé symboliquement de mettre la main à la poche’’, a dit Bernadette Sène.

Elle a souligné qu’ aujourd’hui, les pères de famille restés des jours sans travailler ’’peinent à nourrir leurs enfants’’. ‘’Il est certes bon d’acheter des détergents et autres produits d’hygiène mais le besoin a changé de camp’’, a dit l’initiatrice de ce don pour expliquer le choix d’acheter du riz.

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