Néocolonialisme : le Frapp dénonce un renforcement de la présence aérienne de l’armée française au Sénégal
“L’armée française renforce sa présence aérienne au Sénégal…” Une information du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp) dans une note parvenue à klinfos.com.
Le FRAPP dit avoir, “récemment reçu l’information selon laquelle l’armée française vient de terminer la construction sa base militaire aérienne (aérogare) au niveau de l’aéroport international Blaise Diagne de Dakar. Le FRAPP sait que l’armée française était déjà présente à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar. Mais avec le déménagement à Diass à l’AIBD, le président de la république a permis à la France de construire sa propre aérogare au cœur de l’aéroport des Sénégalais.”
Avant de poursuivre “À l’aéroport LSS, l’armée française utilisait le tarmac de l’armée de l’air sénégalaise. Mais à l’AIBD, l’armée Française a son propre tarmac et sa propre voie de circulation qui mène à son parking. Pire, l’armée française se trouve à proximité du pavillon présidentiel…”
Le FRAPP estime aussi qu’au lieu de mettre fin à la présence militaire française au Sénégal, le président Macky Sall renforce leur présence sur l’aéroport des Sénégalais. Il s’agit, d’après les activistes, “là d’un acte de trahison contre la souveraineté de notre pays“.
A cet effet, le FRAPP dénonce “avec la plus grande fermeté la présence militaire française au Sénégal ainsi que toutes les autres présences militaires en Afrique qui sont considérées comme des armées d’occupation“. Car, d’après eux, “en acceptant la présence militaire française et en signant des accords de défense avec des pays comme les Etats-Unis, le président Macky Sall utilise le sol, la mer et l’air de notre pays comme une rampe de lancement pour l’agression des autres peuples et le vol de leurs richesses“.
“Notre continent doit, aujourd’hui plus que jamais arracher la souveraineté militaire. L’Afrique doit être protégée par nos armées fédérées autour d’organes solides, équipées par l’Afrique et dirigées par les Africains…“, concluent-ils.
