Protocole de l’Elysée : aux « fédayins » de l’APR … Et si on parlait des faits !
A l’aune de la République, tout acte n’est sanctionnable qu’à la lumière de la loi. Or, un parcours de la presse montre la panique du régime !
Alors que la COJER menace de porter plainte, Omar Youm affirme « ne pas lire le document » mais se permet de le juger en parlant « d’indignité » de TAS. Moise Sarr quant à lui, traite TAS de « nouveau arrivé, d’ami de KOSMOS ou encore de chapatin » … Une réaction d’un autre acabit mais non des moins stupide est celle d’Abdou Mbow qui affirme « un ex ministre n’a pas le droit de dévoiler de tels secrets ».
BBY de Thiès parle « d’intention manifeste de nuire le président ». L’allié Mohamed Diallo de l’URV revient sur le foireux débat de « démission ou limogeage ». Le mouvement des handicapés républicains traite TAS de « manque de loyauté vis-à-vis du président ».
Une analyse sommaire de toutes ces interventions se résume ainsi : _vous parlez de la personne de TAS et non des faits dénoncés avec une précision chirurgicale. _ A la place d’un débat argumenté, une certaine bien-pensance se croit être investie du droit d’indiquer la direction à regarder.
Nous faisons remarquer à Moise Sarr (le seul à déclarer avoir lu et qui donc mérite une réponse !) qu’il a menti en affirmant que TAS percevait des salaires indus pendant « neuf mois sans broncher ».
Il affirme qu’un ministre « exécute une vision du chef » sans avoir le niveau de savoir que c’est dans le cadre de la loi. Croyant déployer l’artillerie lourde en reprochant à TAS de ne pas « suivre le chef », ce faux « Moise » laisse paraitre son ignorance. L’arrogance lui fait oublier que le peuple est le chef ultime en qui découle toute « chefferie ».
Dans une république, le droit est le recours ultime. Alors parlons des textes réglementaires. Au regard du _décret_ _2003-512_du 02 juillet 2003, TAS n’est aucunement passible du délit de divulgation de secret d’Etat. Mieux encore, la loi n° 20012-22 portant « code de transparence dans la gestion des finances publiques » dans le cadre de l’application de la directive n°1/2009/CM/UEMOA, recommande le contraire de ce que disent les amateurs de débat de borne fontaine.
En effet, cette loi stipule en son point 7 (7.3 exactement) que « des sanctions, prononcées dans le respect des règles de l’Etat de droit, sont prévues en l’encontre de tous ceux qui, élus ou agents publics, ont violé les règles régissant les deniers publics. La non dénonciation à la justice de toute infraction à ces règles par un agent public qui aurait eu connaissance est sanctionnée pénalement ».
Prononcez-vous sur les faits et on joue CARTE SUR TABLE !
Dr Samba FAYE, Cellule des cadres de la RV