Statut du chef de l’opposition : la majorité vote Idrissa Seck
Matar Sourang, coordonnateur du Front national de résistance a convoqué, ce dimanche, une concertation sur le choix du chef de l’opposition. Et, selon « Vox populi », appelés à se prononcer sur ce statut du chef de l’opposition, les partis et coalitions membres du front ont affiché leur position, en vue de retour à la table des discussions au sein de la commission politique du dialogue national.
C’est ainsi que, indique la même source, 10 grands partis ou coalitions de partis ont dit opter pour que les résultats de la dernière présidentielle servent de base de décision pour l’attribution du titre de chef de l’opposition. Parmi ceux qui ont jeté leur dévolu sur Idrissa Seck, il y a tous les partis de la coalition « Idy 2019 ».
Ils ont fait front commun excepté ceux parmi eux qui ont rejoint le CRD à savoir Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall, Mamadou Lamine Diallo. En outre, trois partis ou coalition de partis ont proposé que les élections législatives soient retenues comme base pour le choix de ce chef de l’opposition.
Mais cela est assorti d’une recommandation « que ce soit de façon non rétroactive ». C’est-à-dire qu’on attendrait les prochaines élections législatives prévues en principe en 2022, pour déterminer le nom de ce leader.
La tête de fil de ce camp est Pasteef d’Ousmane Sonko. Mais si on s’en tient à la réalité du moment, dans une telle éventualité, si le choix devait se faire avant les législatives, c’est le leader du PDS qui serait désigné. Ceci, étant donné que les libéraux sont sortis second derrière Benno aux législatives de 2017.
Également, indique la même source, parmi les membres du FNR, il y a 6 partis ou coalitions qui ont dit être sans avis sur la question ou alors qui ne sont pas intéressés par ce débat sur le chef de l’opposition selon leurs dires. Il s’agit des petits partis pas représentatifs.
