Émigration : la jeunesse kaolackoise se mobilise pour dire non au « Barça ou Barsakh »
Lors d’un grand forum portant sur l’émigration, la jeunesse kaolackoise a décidé de se donner la main pour combattre le phénomène de l’émigration irrégulière. Un fléau que déplore le président du Conseil National de la Jeunesse du Sénégal, khadim Diop.
« Nous avons comme responsabilité de montrer le bon exemple par rapport à ce que les jeunes sont en train de faire. L’État, les collectivités territoriales et nous-mêmes, sommes tous responsables. L’émigration irrégulière est le résultat de l’hypocrisie sociale sénégalaise… », a-t-il regretté.
Avant de poursuivre : « On ne peut pas parler d’échec d’autant plus que l’État est en train de faire des efforts, mais c’est insuffisant par rapport à la demande. Chaque année, plus de 200 mille jeunes sortent des écoles de formation pour chercher du travail. Tous les jeunes ne pourront pas être des fonctionnaires, donc les collectivités territoriales devront mettre en place des projets et programmes pour les soutenir… »
De son côté, la conseillère scientifique chargée de programme à la fondation Konrad Adenauer, Üte Bocandé, de lancer un appel aux jeunes qui bravent la mer à la recherche d’une vie meilleure. « La solution pour la jeunesse, ce n’est pas de laisser tout derrière elle et de partir. Mais rester sur place et trouver comment améliorer sa condition de vie. Il y a la curiosité de voyager, mais il vaut mieux rester et s’impliquer dans le développement de notre pays… »
Et pour le président du Conseil régional de la jeunesse de Kaolack, Silmang Ndiaye, les jeunes de la zone centre sont aujourd’hui mobilisés pour faire face à ce phénomène. » Le slogan que nous avons lancé est « Tok fi teki fi ». En effet, nous avons toutes les potentialités pour développer nos localités… », a-t-il renchéri.
Avec Dakaractu