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Affaire Ousmane Sonko : les Kaolackois ne croient pas aux accusations portées contre le leader de Pastef

Circulation à Kaolack
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Accusé de viols et menaces de mort, l’opposant Ousmane Sonko a refusé de déférer à la convocation des gendarmes de la Section de recherche de la gendarmerie, dénonçant un complot orchestré par le régime de Macky Sall. Sur internet, les Kaolackois ont fait savoir qu’ils ne croyaient nullement aux accusations portées contre le leader de Pastef.

Arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019, Ousmane Sonko dénonce une « machination » visant à l’écarter du jeu politique, accusant nommément le président de la République Macky Sall, le ministre de l’intérieur Antoine Diome ainsi que le procureur de la République Serigne Bassirou Gueye. Le leader de Pastef-Les Patriotes en veut pour preuve les affaires Karim Wade et Khalifa Sall.

« Nous savions qu’après les liquidations de Khalifa Sall et Karim Wade, le nouvel attelage de Macky n’avait qu’une mission : liquider Sonko à tout prix avant 2024, y compris en manipulant des individus pour une besogne aussi abjecte », a-t-il indiqué dans une déclaration à l’endroit de ses militants.

Sur internet, les Kaolackois ont fait savoir qu’ils ne croyaient nullement aux accusations portées contre le leader de Pastef. C’est le cas de Yakhouba Abdallah Fall qui a travers un long post sur la page Facebook de klinfos note que voici une affaire qui risque de diviser profondément le Sénégal. Et je crois que l’état du Sénégal, son image, celle de notre démocratie, l’image du chef de l’état et Président de la République vont beaucoup en patir.

« Quelque soit l’issue du procès qui peut-être intenté, le verdict qui va être livré, les sénégalais douteront de la sincérité de toute cette affaire pour ne retenir qu’une chose : Macky Sall a liquidé politiquement Karim Wade, Khalifa Sall qui étaient des adversaires politiques gênants pour lui, il veut maintenant liquider Ousmane Sonko un concurrent sérieux pour la présidentielle à venir pour lui et sa coalition au pouvoir. Et, ce peuple va se demander à qui cela va être demain le tour ? Après cette histoire pourra t-on encore accorder du crédit au chef de l’état et à son dialogue politique en cours ? », questionne-t-il.

Et d’ajouter : « Je le soutiens (politiquement), mais pense qu’il doit faire très attention à toute cette affaire et se démarquer complètement et éventuellement des positions de partisans extrémistes qui veulent l’entraîner dans un problème qui peut entacher fortement son image de marque dans le pays et à l’étranger. Ces affrontements très violent d’hier entre manifestants et forces de l’ordre, tous des sénégalais, les dégâts et blessés occasionnés de part et d’autre, ont choqué plus d’un Sénégalais. A nos hommes célèbres et riches de faire attention, d’être prudents, méfiants et de savoir là ou mettre les pieds ».

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