Dépénalisation universelle de l’homosexualité : Jamra dénonce le mépris culturel et le chantage d’état de Joe Biden
Le doute n’est plus permis que la «légalisation universelle» des unions contre-nature tient particulièrement à cœur le plus grand distributeur planétaire de bon points de la bonne gouvernance, détenteur de surcroît des cordons de la bourse. Le site officiel de la Maison Blanche en avait déjà, sous le magistère du président Barack Obama, administré nettement la preuve.
Dans une proclamation gouvernementale, intitulée : «Us Leadership to Advance Equality for Lesbian, Gay, Bisexual and Transgender People Abroad», il y est officiellement révélé le nouveau credo de la politique étrangère que l’administration américaine «démocrate» compte désormais mettre en œuvre, pour mieux imposer la vision américaine du monde. Et c’est une voix aussi autorisée que celle de Samantha Power, ci-devant Conseillère Spéciale du Président Barack Obama, qui en avait énoncé le postulat, dans un mémorable prêche, signé le 13 décembre 2012 : «I described how advancing the human rights of lesbian, gay, bisexual and transgender (Lgbt) people around the world is central to, not separate from, our comprehensive human rights agenda». Autrement dit, «faire avancer la cause des droits des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels et des transsexuels, partout dans le monde, est désormais une option centrale et inséparable de la perception américaine des droits de l’Homme et de leur agenda politique». On ne peut être plus clair !
En parfait «duplicata» de la voix de son maître, Barack Obama, dont il fut le vice-président, le nouveau chef de la Maison Blanche, Joe Biden, avait pourtant clairement annoncé la couleur, durant sa campagne électorale : «Je ferai de la promulgation de la loi sur l’égalité une priorité de mes 100 premiers jours; une priorité à laquelle Donald Trump est opposé», avait déclaré le candidat démocrate Joe Biden. Qui promettait ainsi, sans ambages, de donner la priorité absolue à l’adoption de la législation sur les droits des homosexuels, baptisée sous le label de «Equality Act», dans les 100 premiers jours de son mandat présidentiel.
Mieux, Joe Biden, avocat attitré de la cause des LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres), s’était également engagé, durant la campagne, à étendre les droits des LGBT au niveau international, en faisant de cette problématique un élément central de la diplomatie américaine.
Sous le magistère de Donald Trump, l’administration américaine s’était par contre fermement opposée à cette loi, initiée en 2011 par Obama, arguant que cette disposition législative «saperait les droits des parents et le sens moral. Et détruirait la notion de famille». Donald Trump freina alors des quatre fers, pour bloquer ce projet de LGBTisation du droit américain, «au nom de la liberté religieuse», disait-il.
Mais ce ne fût que partie-remise, car les démocrates, aujourd’hui de retour au pouvoir, reviennent de plus belle à la charge, avec comme porte-étendard des lobbies LGBT le président Joe Biden lui-même, déterminé à renouer avec la politique libertine sulfureuse de son ex-mentor Barack Obama. Dans son premier discours de politique étrangère, prononcé le jeudi 04 février dernier, le président Joe Biden a demandé aux agences américaines d’exécution ou d’aide au développement, présentes à l’étranger, comme l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international), l’USTDA (Agence américaine pour le commerce et le développement), etc, de présenter, dans un délai de six (6) mois, un plan d’action pour faire de cette politique américaine pro-LGBT un axe fort de leurs interventions.
Joignant l’acte à la parole, le régime de Joé Biden a déjà commencé à adresser des mises en garde, teintées de menaces, aux pays récalcitrants, comme la Turquie de Recep Tayyip Erdogan. Et c’est le porte-parole du département d’Etat, Ned Price, un homosexuel notoire, qui est monté au créneau, pour critiquer sèchement la Turquie, suite au «sermon» incendiaire, du 03 février dernier, du président Recep Tayyip Erdogan, fustigeant les adeptes des déviances sexuelles.
Ainsi donc, la plus grande puissance économique, technologique et militaire du monde, détenteur de surcroît des principaux cordons de la bourse mondiale, n’a pas du tout l’air de plaisanter, pour imposer sa vision du monde aux « États homophones ». À cet effet, il ne serait pas surprenant que les «Biden boys» s’inspirent des mesures coercitives caractéristiques de la diplomatie américaine sous le règne de Obama. Et qui avaient valu à l’Ouganda, du président Yoweri Museveni, et à la Gambie, de Yahya Jammeh, d’être privés du soutien économique americain, notamment par l’annulation du «statut commercial préférentiel», qui leur était conféré, en représailles à leurs lois sanctionnant l’homosexualité de peines privatives de liberté.
Les Peuples africains, attachés à leurs valeurs culturelles ancestrales, ne manqueront certainement pas d’avoir la nostalgie du regretté président du Zimbabwe, le brave Robert Mugabé, pour la réplique mémorable qu’il avait servie au Premier ministre anglais, David Cameron, alors porteur de cette proposition indécente. Les puissances-satellites des Usa, se font fidèlement l’écho de la voix du Maître. Et ne font plus mystère de leurs volontés de faire sien l’inquiétant prosélytisme américain. Le Président zimbabwéen Robert Mugabé a failli piquer une crise de nerf, lorsque le Premier ministre britannique David Cameron s’était risqué, à l’occasion du sommet du Commonwealth du 25 février 2012, de se faire le propagandiste en chef de cette nouvelle option de la politique étrangère américaine. Ciblant surtout les pays en développement.
Sans ambages, le chef du gouvernement britannique avait allégrement déclaré, devant un parterre de chefs d’Etats et de gouvernements de la mouvance anglo-saxonne, que désormais, «pour prétendre bénéficier de l’aide britannique, les partenaires de (son) pays devraient respecter les droits de l’Homme, y compris ceux des homosexuels». La réplique du bouillant président zimbabwéen ne se fit pas attendre : «La Nature a créé le mâle et la femelle. Et vous, David Cameron, prétendez-vous ignoriez cela ? Ou serait-ce une sorte de démence de votre part ? Ou cela fait-il partie intégrante de la culture européenne? En tous cas, nous, peuple de Zimbabwe, rejetons catégoriquement cela», avait fièrement répliqué Mugabé au Chef du gouvernement de l’ancienne puissance coloniale britannique. Non sans lui exprimer à gorge déployée son ultime mépris, qui résonna dans toute la salle de conférence : «Go to hell» (Vas en enfer)!
Pour avoir courageusement rejeté ces contre-valeurs, que la puissante Angleterre avait voulu inculquer à ces anciennes colonies, à travers ce lamentable chantage économique, JAMRA décida, lors de l’assemblée générale constitutive de l’Observatoire de Veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, «Mbañ Gacce», le 25 mai 2013, au Cices, de décerner, par le biais de la représentation diplomatique de Harare à Dakar, un Diplôme d’honneur au digne Président Robert Mugabe.
À travers la récurrence des manœuvres multiformes des lobbies homosexuels, dont le zèle est maintenant avéré dans l’embrigadement des pays en développement dans le club des Nations banalisant les unions contre-nature et légalisant le mariage entre individus du même sexe, les puissances occidentales ne font maintenant plus mystère de leur volonté d’inclure dans les «conditionnalités» de l’aide au développement une «révision» des archétypes culturels et religieux qui structurent les substrats sociaux des pays destinataires de leurs aides. Pourtant États souverains.
Un mépris culturel, doublé d’un odieux chantage d’Etat, qui ne dit pas son nom. Car, il est tout de même sidérant que l’Occident qui prétend nous «offrir» la «Civilisation», et dont ses érudits universitaires se plaisent à nous rabâcher à longueur de journée que «la Démocratie c’est la loi de la Majorité», s’obstine paradoxalement à vouloir nous imposer une abomination rejetée par l’écrasante majorité des 98 % de croyants de notre pays, catholiques et musulmans confondus !
Convaincus de la puissance de la Foi – dont Seydina Insa ibn Mariama disait «qu’elle peut soulever des montagnes», l’Ong islamique JAMRA et l’ensemble des structures de l’Observatoire de Veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, «Mbañ Gacce», tout en rappelant ce truisme que ce ne sont pas les chefs d’États étrangers qui élisent nos chefs d’États: mais le peuple-electeur lui-même; exhorte le Président Macky Sall à ne pas varier d’un iota dans son rejet du projet satanique de l’UNESCO, portant LGBTisation de notre système éducatif. De rester fidèle à cette option digne et démocratique, parce que reflétant le sentiment de l’écrasante majorité de nos concitoyens. De rester convaincu de la prééminence de la volonté du Tout-Puissant Allah, sur toutes autres tentatives humaines d’assujettissement, parce qu’étant l’Ultime Recours, Détenteur du Véritable Cordon de la Bourse : «Les trésors des Cieux et de la Terre m’appartiennent, à Moi Dieu. Mais cela les hypocrites ne peuvent le comprendre !» – Soratoul Mounafikhoune (« Les hypocrites »), verset
Enfin, Jamra et Mbañ gacce invitent les Imams, Oulémas et Prédicateurs de toutes les Mosquées et lieux de culte du Sénégal à orienter les imploratiions collectives du Vendredi 19 février prochain à la préservation de notre pays contre les visées autocratiques de la nouvelle administration américaine, qui entreprend ouvertement d’imposer à 98% de croyants, musulmans et catholiques confondus, une abomination rejetée par toutes les religions révélées.
Dakar, 12 février 2021
Les Bureaux exécutifs de
JAMRA et de MBAÑ GACCE