Après la presse et les partis politiques : l’affaire Sonko divise la magistrature, envahie par un vent de rébellion
L’affaire de la masseuse Adji Sarr, qui accuse Ousmane Sonko de « viols et menaces de mort », serait en train d’installer un profond malaise au sein de la famille judiciaire.
D’après Walf Quotidien, des magistrats mettent en garde le Doyen des juges et celui en charge de l’instruction contre un éventuel mandat de dépôt du leader de Pastef.
Selon ces «rebelles», tout emprisonnement de Sonko sera «un pas de trop dans l’instrumentalisation de la justice».
«Aucun juge sérieux ne doit accepter de placer Ousmane Sonko sous mandat de dépôt», prévient une source judiciaire.
Et, semble-t-il, « le juge du 8e cabinet n’aurait pas assez d’éléments pour poursuivre ses instructions ».
« On ne peut pas parler de viol alors que le certificat médical dit qu’il n’y a pas de rapports sexuels », tranche un magistrat.