« Œil pour œil… » : Mamadou Ndiaye de Pastef réinscrit Lat Diop à l’élégance républicaine
Entre le nouveau directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) et l’opposition, la déclaration de guerre est lancée. Dans un entretien avec le quotidien Les Échos, Lat Diop défie l’opposition après les émeutes suite à l’arrestation de Ousmane Sonko.
“Ce sera œil pour œil, dent pour dent. Vous nous insultez, on vous insulte. Vous brûlez nos maisons, on brûle vos maisons. C’est tout”, disait-il. Mamadou Ndiaye, membre des cadres de Pastef, Responsable Politique à Guédiawaye, répond à l’apériste et lui dit ses quatre vérités.
Pour le cadre de Pastef, le discours “incendiaire” du DG de la Lonase ne le surprend guère. “Il reflète la personnalité de l’homme connu pour son effronterie manifeste, son narcissisme ahurissant. Au moment où on attendait qu’il tienne un discours d’un niveau intellectuel acceptable, conformément à son statut d’Enarque, Lat Diop n’a trouvé rien de mieux que de faire dans la menace à travers un débat de caniveau nauséeux”, souligne-t-il.
“Il n’est pas superfétatoire de poser une question à Lat Diop. Où est ce qu’il se trouvait au moment des violentes manifestations qui ont secoué le pays au point de faire craindre le pire aux tenants du régime devenus subitement aphones et introuvables en un moment où le Président de la République esseulé, désemparé et affligé avait le plus besoin qu’on le défende. Son frère Aliou Sall n’a pas tort de s’insurger, à haute et intelligible voix, contre ceux qui, comme Lat Diop, ont cru devoir abandonner le navire au moment où il tanguait pensant sans doute qu’il allait couler pour les emporter. N’est-ce pas une attitude de poltronnerie indigne d’un petit-fils et homonyme de Lat-Dior Ngoné Latyr Diop”, se demande Mamadou Ndiaye.
Le membre des cadres de Pastef rappelle que le caractère va-t’en guerre des sorties de Lat Diop atteste tout ce qu’on dit de lui : “Il est un diplômé mais pas un intellectuel capable de délivrer des messages instructifs à même de servir les générations intellectuelles”.