Marché Central de Kaolack : un collectif de commerçants déverse sa colère sur Serigne Mboup et menace Mariama Sarr
Le collectif And Tawaxou Marché Central de Kaolack est en colère contre la municipalité et la chambre de Commerce. Ces commerçants reprochent aux structure de privilégier les marchands ambulants qui accaparer les voie publique notamment lors des fêtes de Tabaski, de Korité ou encore de la Foire internationale de Kaolack (FIKA).
« Trop c’est trop! ». C’est donc par ce cri de cœur que le collectif And Tawaxou Marché Central de Kaolack a tenu à dire que « la provocation de la municipalité et de la chambre de Commerce a assez duré et est devenue insupportable pour eux ».
« Nous avons tenu ce sit-in pour signifier notre ras -le-bol. Nous commerçants unis autour du Collectif And Tawaxou Marché Central de Kaolack avons assez enduré. En effet, nous sommes confrontés a deux problèmes majeurs : Le premier problème est que chaque année la Mairie de Kaolack nous étouffe en louant tous les espaces publics aux alentours du marché transformés en cantine à la veille des fêtes comme la Korité, la Tabaski… », a lancé le porte-parole du collectif, Lamine Dia.
Poursuivant, il explique que ce phénomène saisonnier développe une concurrence déloyale avec des marchands ambulants souvent étrangers à Kaolack, en empêchant nombreux client d’accéder aux honnêtes commerçants qui exercent dans l’enceinte du marché. « Nous nous dirigeons vers la fête de Tabaski et nous tenons à lancer un avertissement aux autorités. Nous les invitons à de trouver un autre site aux marchands ambulants loin du marché central pour nous permettre de recevoir nos clients à l’intérieur du marché. Si rien n’est fait, nous prendrons toutes les dispositions pour faire face à la provocation en arrêtant de payer de la taxe municipale, notamment » a-til ajouté.
Aussi, note le collectif, un autre problème auquel ils sont confrontés, c’est la Foire internationale de Kaolack (FIKA). « La Fika est un évènement important pour l’économie kaolackoise mais il nous cause d’énormes difficultés. Pour la Fika, nous disons que la période à laquelle elle a lieu doit être revue et corrigée », propose le collectif qui assure que si ses doléances ne sont pas satisfaits, il passera à la vitesse supèrieure.
Moustapha Mbow