Reportage

Obtention du permis de conduire à Kaolack : le juteux business des autos écoles

auto école
une voiture d'une auto-école

Au Sénégal, il a été noté une explosion extraordinaire des auto-écoles. Un explosion dans le secteur qui s’explique par la forte demande d’obtention du permis de conduire. A Kaolack aussi, ce juteux business des propriétaires des autos écoles semble atteindre son apogée. Reportage.

Le jeune garçon Malamine qui est en quête de son permis fustige la manière dont les examens écrites ou orales au Service des Mines sont organisées. Pour lui, il n’y a pas de doute des choses pas net empeste le milieu.

Trouvée devant le service des mines, habillée en tenu traditionnelle, la demoiselle, la vingtaine révolue a accepté de nous parler sous couverte de l’anonymat. Avec, elle nous a lancé à voix  basse que les 5000f demandés aux élèves lors des examens conduites sont illégales. « C’est purement une corruption qui peut détruire ce milieu », fustige la jeune dame.

Trouvé dans une place publique avec ses amis entrain de boire du café Touba Tapha Mbaye est de ceux qui dénoncent l’organisation au service des mines mais également tout le mafia dans lequel les jeunes gens sont plongés par les auto-écoles quand ils veulent avoir un permis de conduire.  Pour lui, la lenteur de la formation et l’argent qu’on demande aux élèves pour accélérer le processus de l’obtention des permis sont ce qu’il a de plus dangereux.

« A chaque fois des gens obtiennent le permis conduire, pas parce qu’ils ont maitrisé les cours enseignés dans les auto-écoles mais tout simplement parce qu’ils ont déboursé quelques dizaines de milliers de FCfa. C’est dommage et la conséquence c’est le nombre important d’accident noté ça et là au Sénégal. Je crois que l’Etat doit sévir pour mettre un terme à ce mafia », a critiqué le jeune Kaolackois.

En définitive, au Sénégal, nous constatons que l’ouverture d’auto-écoles deviennent de plus en plus récurrente. Et la région de Kaolack n’est pas en reste dans ce business que certains n’ont pas manqué de qualifier de mafia. A Kaolack, beaucoup de personnes louent des studios dans les quartiers pour créer leurs propres autos école car ce business génère des sommes faramineuses. Seulement il s’y passe très souvent des choses pas du musulmanes.

Une situation qui hante le sommeil de la population qui invitent les autorités locales de prendre leurs responsabilités avant que ce business des autos écoles ne deviennent incontrôlable.

Moustapha Mbow

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